Une délégation forte d'une vingtaine de membres du Comité central (CC) du Front de libération nationale (FLN) s'est rendue ce matin dimanche à la wilaya pour essayer de convaincre le DRAL de l'autoriser à tenir une réunion du CC du FLN.
Mais en "l'absence" de ce dernier qui n'a pas voulu en fait les recevoir, la délégation conduite par Abderahmane Belayat, a pu déposer son dossier auprès des services concernés qui ont enregistré la demande et remis un avis de réception du dit dossier, portant le numéro 172/14, et ce en présence de l'huissier de justice Madame Dalila Chennah a appris Algérie1 auprès des intéressés.
La wilaya a 48 heures pour répondre favorablement ou refuser la tenue de cette réunion, mais, indiquent nos sources, s'il y a refus celui-ci se doit d’être obligatoirement motivée par écrit. Ce qui donnera la possibilité aux 257 membres du CC de se retourner vers la justice pour faire valoir leurs droits, conformément aux statuts du parti qui donnent la possibilité aux deux tiers des membres du CC de convoquer une session extraordinaire précisent nos sources.
Pour rappel, jeudi dernier, des membres du CC, dument mandatés par leurs pairs ont été invités curieusement à aller chercher la signature de Amar Saadani pour tenir la réunion du CC. Autrement dit, demander à leur "ennemi" intime de les aider à tenir la rencontre devant sceller son sort !
Les observateurs ont conclu jeudi dernier que cette décision illégale de la wilaya d'Alger constitue une réponse "politique" inspirée par le clan présidentiel pour le compte de qui travaille Amar Saadani. Ce qui s'est passé aujourd'hui, confirme que Belayat et ses amis n'auront jamais d'autorisation et que Saadani sera maintenu quoi qu'il arrive à la tête du FLN.
Par ailleurs, Amar Saadani fait le forcing auprès des Mouhafedhs du parti en distillant des informations "non vérifiées", leur indiquant que le président du parti, Abdelaziz Bouteflika, leur demande de ne pas suivre les adversaires de Saadani dans leur "aventure" et de s'atteler plutôt à la préparation de l'élection présidentielle nous ont indiqué nos interlocuteurs.