L’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie dans une récente interview en ce mois de décembre 2012, se montre plutôt optimiste quant au renforcement des relations entre l’Algérie et la zone Europe. Suivant le dossier de l’accord d’Association Europe/Algérie, avec une extrême attention, depuis son entrée en vigueur le 01 septembre 2005, ( voir mebtoul www.google 2005/2010), car engageant la sécurité nationale, incluant en plus du volet économique, contrairement aux règles de l’OMC, des volets politiques, sociaux culturels et sécuritaires, après plus 16 ans , des divergences subsistent qu’il s‘agit d’aplanir, notre intérêt commun, afin d’entreprendre ensemble
1.-.Nous avons des positions contradictoires qui nécessitent le dialogue débloquer la situation. Pour l’Europe, en dehors des hydrocarbures que peut exporter l’Algérie en direction de l’Europe, devant inclure le montant des hydrocarbures dans le cadre des échanges et que si l’Algérie n’a pas tiré profit de l’Accord d’Association, c’est parce que les réformes structurelles n’ont pas été menées. Pour l’Algérie c’est l’Europe qui n’ a pas rempli ses engagements avec un déséquilibre croissant de sa balance commerciale hors hydrocarbures s’étant engagée à favoriser une économie diversifiée et que l’Algérie a toujours plaidé pour le renforcement du dialogue et de la concertation dans le cadre d’un partenariat gagnant. L`Accord sur le commerce extérieur du pays sur 10 ans (2005-2015 montre que le cumul des exportations algériennes hors hydrocarbures (HH) vers l’UE atteint les 14 milliards de dollars (mds USD) durant cette décennie, alors que le cumul des importations algériennes auprès de l’UE s’est chiffré à 220 mds USD, avec une moyenne annuelle de 22 mds USD et que l’accord a engendré un manque à gagner de plus de 700 milliards de DA aux recettes douanières algériennes durant la même période. Aux préoccupations soulevées par l’UE concernant ses parts de marché en Algérie suite aux mesures de rationalisation des importations prises par le gouvernement algérien dans un contexte bien particulier, cela n’est pas propre à notre pays comme en, témoigne bien avant l’épidémie du coronavirus les mesures restrictives de bon nombre de pays tant pour les USA que l’Europe et les tensions avec la Chine, Cependant les deux parties restent convaincus que les discussions engagées sur ce dossier permettront d’arriver à des solutions pragmatiques et acceptables qui prennent en ligne de compte les intérêts légitimes de chaque partie.
La volonté serait de « densifier » cette coopération, pour qui la démarche d’évaluation réclamée par l’Algérie ne vise nullement à remettre en cause l’Accord, mais, bien au contraire, à l’utiliser pleinement dans le sens d’une interprétation positive de ses dispositions permettant un rééquilibrage des liens de coopération, Du côté européen, on évoque des possibilités de discussions « constructives , des relation bilatérales prometteuses aussi bien dans le domaine de l’énergie que dans l’activité des entreprises et du commerce, avec un potentiel inexploré, même si grevé par des lourdeurs administratives et de décisions politiques persistantes. Pour l’Europe ,il n’est pas question de la modification l’accord cadre, mais des recommandations qui permettraient de relancer la coopération entre l’Algérie et l’UE dans le but de mettre les relations économiques au centre de cette coopération, de donner à cet accord toute son importance et d’utiliser tout son énorme potentiel dans ses trois composantes: politique, économique et humaine. L’Europe souhaite la création d’un cadre juridique stable et transparent, propice à l’investissement, ainsi que la réduction des subventions, la modernisation du secteur financier et le développement du potentiel des partenariats public-privé. L’Europe se félicite de l’assouplissement introduit récemment par les autorités algériennes de la règle 51/49, pour cent au moins pour les secteurs non-stratégiques qu’il s ‘agira de définir avec précisions, attendant toujours les décrets d’application de la loi des hydrocarbures et le nouveau code des investissements.
2.-L’Algérie qui a toujours respecté ses engagements internationaux, l’objectif est de favoriser un partenariat gagnant/gagnant, l’Europe ne devant plus considérer l’Algérie uniquement du point de vue d’un marché encore que la situation du pays reste toutefois tributaire de l’évolution des marchés d’hydrocarbures, des ventes dont le pays tire l’essentiel de ses revenus, en rappelant que la coopération énergétique, basée sur un protocole spécifique, est au centre de la coopération avec l’UE. Aussi malgré ces divergences conjoncturelles, il s’agit comme je l’ai souligné il y a quelques années lors d’une conférence, à l’invitation du parlement européen à Bruxelles, en novembre 2011 de dépassionner les relations. C’est que l’Europe reste un partenaire clef pour l’Algérie comme en témoigne la structure du commerce extérieur de l’Algérie pour 2020. L’Europe reste un partenaire clef pour l’Algérie comme en témoigne la structure du commerce extérieur de l’Algérie pour 2020. Les pays de l’UE dans leur ensemble forment le partenaire commercial principal avec 48.5% des importations et 56.8% des exportations pour 2020. Par rapport à 2019, les importations en provenance de l’UE ont enregistré une baisse de l’ordre de 17.7% passant de 18.6 Mrd à 14.8 Mrd USD. De même, les exportations de l’Algérie vers ces pays ont baissé de 34.1%, soit à 13.4 Mrd USD. A l’intérieur de l’UE, on peut relever que le principal client de l’Algérie est à nouveau (comme en 2018) l’Italie avec 14.5% des ventes à l’étranger, suivi de la France, première de cette catégorie en 2019 et désormais en seconde position avec 13.7%, suivie par l’Espagne avec 9.8%. En termes d’importations, la France occupe toujours le premier rang au sein de l’UE avec 10.6%, suivie par l’Italie et l’Espagne avec des taux de 7.1% et de 6.2% du total. Les échanges dans le cadre de l’accord avec les pays de la l’Accord de la Grande zone arabe de libre-échange (GZALE), ont enregistré une baisse de 9.6% en 2020 par rapport à l’année 2019, passant de 1.3 Mrd USD à 1.2 Mrd USD en rappelant que l’Algérie a ratifié fin 2019 l’accord ZLECAf, entré en vigueur en janvier 2021, prévoyant la suppression des droits de douane pour 90 % des lignes tarifaires sur 5 ans pour les pays les plus développés et sur 10 ans pour les pays les moins développés.
Dans le cadre de la Grande zone arabe de libre échange (GZALE), l’Algérie traite essentiellement avec 3 pays, à savoir la Tunisie, l’Egypte et le Maroc, qui représentent 80% des échanges commerciaux entre l’Algérie et les pays arabes et africains, qui ne dépassent pas les 3 milliards USD (1,5 Mds USD d’exportations et 1,5 Mds USD d’importations). Les pays de l’Asie viennent en 2e position par zone géographique avec une part de 32.73% des importations de l’Algérie et de 28.7% des exportations vers ces pays avec une nette diminution passant de 9.2 Mrd à 6.8 Mrd USD. Parallèlement, les importations de l’Algérie en provenance de ces pays ont enregistré une diminution importante de 23.5%, passant de 14.7 Mrd USD à 11.3 Mrd USD. L’essentiel des échanges commerciaux avec cette région étant réalisé avec la Chine, qui reste le premier fournisseur de l’Algérie, malgré une nette baisse des importations en 2020 (24.5% de baisse, soit de 7.6 Mrd USD à 5.8 Mrd USD), la Chine représentant 51.4% des importations et 17.1% des exportations, et l’Inde 6.5% des importations et 9.6% des exportations. Les échanges avec les pays d’Amérique (majoritairement USA, Brésil et Argentine) ont enregistré une baisse de 27.8% par rapport à 2019 (de 9.5 Mrd USD à 6.9 Mrd USD), les exportations étant passées de 3.9 à 1.5 Mrd USD (baisse de 60.4%), tandis que les importations ont baissé légèrement, de 5.6 Mrd USD à 5.3 Mrd USD (chute de 5.1%). La valeur des échanges avec l’Afrique a enregistré une baisse de 13% par rapport à 2019, soit une diminution de 456.3 Mio USD et les importations ont connu une baisse de de 16.2% (de 1.3 Mio à 1.1 Mio USD) et les exportations chutent également de 11.1% (de 2.2 Mio à 1.9 Mio USD), le volume très faible des exportations vers l’Afrique.
3.-L’UMA entre 2,4 et 2,9% est zone au niveau de al région MNEA qui connait le moins d’intégration avec entre 2,4 et 2,9%( voir sous la direction du professeur Abderrahmane Mebtoul et du docteur Camille Sari le Maghreb face aux enjeux géostratégiques Editions Harmattan Paris 2 volumes 1050 pages 2015/2016 ayant regroupé 36 experts des deux rives de la Méditerranée) se percutant sur le niveau de croissance. L’enquête réalisée par la banque mondiale montre qu’en 2020 existent d’importantes disparités d’intégration entre les zones : Mercorurs entre 14,7 et 16,4%, Cedeao entre 8,7 et 11,5%, Comesa entre 5,7 et 5,9% et la Cea entre 3,7 et 5,9%. Certes pour l’Afrique, avec plus d’un milliard de consommateurs et un PIB combiné d’environ 3 000 milliards de dollars américains, la nouvelle zone de libre-échange continentale crée le deuxième plus vaste marché mondial derrière le Partenariat régional en Asie et dans le Pacifique, mais reste un long parcours, le commerce intra-africain en 2020 représentant environ 15,2% selon la CNUECD. Pour le cas de la Tunisie ou plusieurs protocoles d’Accords viennent d’être signées le 16 décembre 2021, mais sans mentionner les parts respectives de financement et les taux d’intégration, étant liée comme le Maroc par un l’accord de libre échange avec l’Europe, dommage que cet accord ait été signé séparément, comme pour l’Algérie , l’Union européenne est le principal partenaire commercial de la Tunisie, représentant plus de la moitié de ses importations et exportations. Selon les données de la banque mondiale pour 2019, les principaux partenaires de la Tunique sont par ordre décroissant la France avec 29,1%, l’Italie 16,2%, l’Allemagne 12,8%, l’Espagne avec 3,8% , l’Algérie avec 2,7%,(390 millions de dollars ) le Royaume Unis avec 2,2%, Pays Bas avec 2,0%, les USA avec 1,8%, la Belgique avec 1,7% et le Maroc avec 1,6%. Les principaux fournisseurs sont l’Italie avec 15,4%, la France avec 14,2%, la Chine avec 9,5%, l’Allemagne avec 6,8%, l’Algérie avec 6,6%,(699 millions de dollars) la Turquie 4,5%, l’Espagne 4,1%, les Usa 3,2%, la Russie 2,3% et l’Egypte 2,2%. En mars 2019, le Parlement tunisien a ratifié l’adhésion officielle du pays au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA, une zone de libre-échange commune avec vingt États membres s’étendant de la Libye au Swaziland)) et est signataire de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA. Le PIB tunisien a été estimé par le FMI en 2020 à 39,24 milliards de dollars pour une population de 11,82 millions d’habitants. Le taux de chômage est passé, au premier trimestre de 2021, à 17,8% contre 17,4% au quatrième trimestre de 2020, selon l’Institut national de la statistique (INS) et en moyenne annuelle, l’inflation s’est établie en 2020 à 5,6% contre 6,7% en 2019 et 7,3% en 2018 avec plus de 6% pour le premier semestre 2021. La valeur de la monnaie a évolué ainsi par rapport à l’Euro 2016 ? 2,29 – 2018 3,12, en 2020 3,21 et le taux de change au 16/12/2021 a été de 1TND, 1 USD = 2,8868 TND, 1 EUR = 3,2584 TND. Les exportations tunisiennes se sont établies à 29,6 milliards de dinars (10,6 milliards de dollars) et les importations à 40,1 milliards de dinars (14,4 milliards de dollars, creusant le déficit de la balance commerciale.
Pour le premier trimestre 2021, cette tendance est accentuée puisque le déficit de la balance commerciale (la différence entre la valeur des exportations et des importations) a augmenté de 14,1 %, soit 933,7 millions de dinars (333,4 millions de dollars), en glissement annuel. En prenant la balance des patients car la balance commerciale est peu significative, n’incluant pas les mouvements de capitaux et les services, la dette extérieure de la Tunisie s’est élevée à 41,038 milliards de dollars en 2020, largement supérieure à son PIB . La structure du commerce extérieur est dominée par le tourisme, des produits issus des PMI,PME dont le textile , l’huile d’olive et les produits d’hydrocarbures constituent les principales importations de la Tunisie (environ 16% de toutes les importations), suivis des véhicules, des appareils électriques et du blé. Face à ces tensions financières, la Tunisie se trouve contrainte de recourir au FMI, où des discussions sont en cours depuis le 18 novembre 2021 espérant obtenir avant la fin de l’année 2021 un prêt de près de 4 milliards de dollars (3,3 milliards d’euros). C’est que l’économie est en berne où selon les projections de la Banque mondiale 2021, la ventilation sectorielle de la contraction du PIB due à la COVID-19 en Tunisie est telle que les six secteurs les plus durement touchés ou «à haut risque» sont les suivants : tourisme ou hôtellerie, cafés et restaurants (recul escompté de 25 %); textiles (16 %); industrie mécanique et électrique (15 %); transport (13 %); commerce (5 %); et construction ou génie civil et bâtiment (5 %). Ces six secteurs «à haut risque» emploient une part importante de la population allant de 47 % des employés dans le décile le plus pauvre à 53-54 % dans les 4e , 5e et 6e déciles.
4.-Sur le plan géostratégique, l’Algérie est un acteur déterminant de la stabilité régionale et de l’approvisionnement en énergie de l’Europe, selon plusieurs rapports entre 2018/2021 de l’Union européenne saluant les efforts de l’Algérie en matière de sécurité et de défense où les tensions au niveau de la région influent par ricochet, sur l’Europe. L’effort continu, de modernisation des équipements, ainsi que les nombreux effectifs de sécurité dont l’Algérie dispose, ont permis au pays de contrer de façon efficace les menaces terroristes. L’évolution de la crise libyenne, malienne et la situation complexe dans la région du Sahel ont amené l’Armée nationale populaire (ANP) à déployer des forces de sécurité supplémentaires aux frontières, supportant donc un lourd fardeau profitable à l’Europe . (voir nos interviews à l’American Herald Tribune du 28 décembre 2016 et au quotidien financier français, AfricaPresse 2019/2020 et notre conférence au sénat français en 2015, le 10/08/2020 à la télévision américaine Al Hurra) . Mais pour une stabilité durable au niveau de la région, des réformes de structures doivent avoir lieu en Algérie , avec pour finalité d’encourager l’investissement créateur de valeur ajoutée passant par la refonte du système socio-éducatif, le foncier, le système financier, (douanier, fiscal, domaine, banques) l’administration centrale/ locale et une nouvelle régulation sociale au profit des plus démunis. Il y a urgence d’objectifs précis et une nouvelle organisation institutionnelle afin de donner plus de cohérence à la politique socio-économique.. Le cadre macro-économique relativement stabilisé en Algérie est éphémère sans de profondes réformes structurelles. L’essence du blocage réside en Algérie au système bureaucratique que je qualifie de terrorisme bureaucratique, qui produit d’ailleurs la sphère informelle fonctionnant dans un Etat de non-droit qui accapare 40% de la masse monétaire en circulation, contrôle 65% des segments de produits de première. Dans ce cadre, il est à signaler que le flux des IDE entrants a enregistré une baisse en 2020 pour s’établir à 1.1 Mrd USD soit une baisse de 19% et que le flux des IDE sortants a suivi la même tendance, passant de 31 Mio USD en 2019 à 16 Mio en 2020.
La raison selon la majorité des rapports internationaux est l’instabilité monétaire , la corruption, la bureaucratie, un secteur financier faible , mais le problème principal étant du point de vue des investisseurs l’imprévisibilité à laquelle ils font face à cause des fréquents changements du cadre juridique. Aussi, l’ Algérie, si elle veut bénéficier de cet Accord, doit lever les contraintes d’environnement devant favoriser l’épanouissement de l’entreprise, seule source de création de richesses, permanentes et son fondement la valorisation du savoir. Cela implique une gouvernance rénovée donc à la refonte de l’Etat dont les fonctions nouvelles tenant compte d’une économie ouverte ne peuvent être celles d’un Etat jacobin (centralisation bureaucratique), impliquant de grands pôles économiques régionaux pour une participation plus citoyenne. L’ouverture des frontières et la spécialisation accrue au niveau mondial s’imposent de nos jours, comme facteur d’adaptation à la nouvelle configuration géostratégique mondiale. En ce XXIème siècle ce ne sont pas les Etats qui investissent, jouant le rôle de régulateur, mais les opérateurs qui sont mus par la logique du profit. Certes, les inquiétudes étant légitimes car les baisses tarifaires sont un manque à gagner à court terme du fait du dégrèvement tarifaire, mais devant raisonner en termes d’avantages comparatifs dynamiques à moyen terme. Invoquer la situation mono exportatrice de l’Algérie, ne tient pas la route, la majorité des pays de l’OPEP étant membres de l’OMC (97% du commerce mondial et 85% de la population mondiale). Pour bénéficier des effets positifs de l’Accord avec l’Europe que d’une éventuelle adhésion à l’OMC, sinon les effets pervers l’emporteront, il faut faire d’abord le ménage au sein de l’économie algérienne afin de dynamiser les sections hors rente. En conclusion, le PIB algérien en 2020 selon la banque mondiale est de 145, 2 milliards de dollars pour une population 43,85 millions d’habitants et le taux de chômage dépasse les 14,5%. Devant prendre ave précaution les données l’indice n’ayant pas été réactualisé depuis 2011, le taux d’inflation avait atteint 2,4% contre 2% en 2019, avec une poussée pour 2021 entre 4/5% selon l’ONS.
.Le déficit budgétaire devrait dépasser les 30 milliards de dinars fin 2021. Le stock de la dette extérieure de l’Algérie à fin 2020 a atteint 5,178 milliards de dollars contre 5,492 milliards de dollars en 2019,selon le rapport International Debt Statistics 2022. La dette publique s'établit à 56% du PIB et les réserves de changes, du fait des restrictions drastiques des importations, est évaluée à 44 Mds USD fin mai 2021. La cotation du dinar officiel au 15/12/2021 est de 138,88 dinars un dollar et 156,98 dinars un euro. Cependant, il faut éviter l’illusion monétaire , la préservation des réserves de change n’étant pas une garantie du développement. Seules des réformes qui se heurtent à la résistance des rentiers, les gagnants de demain n’étant pas ceux d'aujourd'hui permettront à l’Algérie de dépasser l’entropie actuelle. Dans la pratique des relations internationales n’existent pas de sentiments mais que des intérêts et les réseaux décentralisés qui ont remplacé les relations de chefs d’Etat à Etat et de Ministère à Ministre d’où des stratégies d’adaptation de l’Algérie au nouveau monde. Du fait du dossier stratégique qui engage la sécurité du pays, il est souhaitable qu’il soit piloté par un comité interministériel y compris la défense nationale, assisté d’experts indépendants, sous l’autorité du président de la République et que toute décision finale soit prise en Conseil de sécurité. En bref, je suis persuadé que grâce au dialogue productif, les relations entre l’Algérie et l’Europe trouveront une solution garantissant les intérêts réciproques, loin de tout esprit de domination, afin de favoriser un partenariat gagnant-gagnant, garantissant la stabilité des deux rives de la Méditerranée et de l’Afrique.
22/12/2021