Tous les citoyens qui s’intéressent aux activités de leur nouveau président ont perçu, ces derniers temps, que ce dernier a opté pour un langage apaisé et déférent envers le monde académique et celui de la presse.
En effet, nous remarquons cela parce que le langage bienveillant et respectueux a toujours été absent dans la communication de nos responsables aussi bien avec les individus que les groupes. Ne reconnaissant aucune existence aux éminentes personnalités algériennes qui émergent dans les sphères de la science et de la connaissance, nos potentats infatués et complexés ne condescendent à montrer de la considération que pour les charlatans, les saltimbanques de tout poil, les copains, les coquins, et les algériens qui jouent pour égayer les foules, avec moult médailles, décorations et cérémonies de congratulations.
Pour la communauté savante, il se contentent de lui faire miroiter la création d’académies de tous genres et les laisser ad vitam aeternam vacantes et sans vie si bien que, depuis son indépendance à ce jour, notre pays ne s’est pas doté de son dictionnaire arabe-arabe de conception algérienne.
Ceux qui usent leurs méninges, les savants, les chercheurs, les penseurs, les écrivains, les inventeurs, les serviteurs de la nation, les leaders de la société, les brillants enseignants, ingénieurs et médecins, les grands bâtisseurs, les architectes, les musiciens, les poètes, et autres citoyens modèles n’ont droit à aucun égard ; ils vivent et meurent sans que nos dirigeants incultes et ingrats leur prêtent la moindre considération. Nos rues ne portent le nom d’aucun d’entre eux, aucune médaille ne leur est décernée dans leur pays ; ils sont plus reconnus, distingués et décorés à l’étranger. Nos éminentes personnalités ne sont célébrées, et toujours mal, qu’une fois passées de vie à trépas.
Les signes de civilité qui commencent à pointer dans le langage du chef de l’État nous inclinent à l’optimisme, il faut les saluer. Il va probablement bannir l’indifférence et la négligence coutumières du pouvoir envers les algériens et algériennes qui rivalisent de loyauté et d’ardeur au service de leur pays et se gardent de revendiquer quoique ce soit.
Ceux qui usent leurs méninges, les savants, les chercheurs, les penseurs, les écrivains, les inventeurs, les serviteurs de la nation, les leaders de la société, les brillants enseignants, ingénieurs et médecins, les grands bâtisseurs, les architectes, les musiciens, les poètes, et autres citoyens modèles n’ont droit à aucun égard ; ils vivent et meurent sans que nos dirigeants incultes et ingrats leur prêtent la moindre considération. Nos rues ne portent le nom d’aucun d’entre eux, aucune médaille ne leur est décernée dans leur pays ; ils sont plus reconnus, distingués et décorés à l’étranger. Nos éminentes personnalités ne sont célébrées, et toujours mal, qu’une fois passées de vie à trépas.
Les signes de civilité qui commencent à pointer dans le langage du chef de l’État nous inclinent à l’optimisme, il faut les saluer. Il va probablement bannir l’indifférence et la négligence coutumières du pouvoir envers les algériens et algériennes qui rivalisent de loyauté et d’ardeur au service de leur pays et se gardent de revendiquer quoique ce soit.