Situation d’apocalypse pour lefootball européen, depuis hier à minuit !
Alors que l’Union européenne de football amateur(UEFA) s’activait à tracer les pourtours de la Ligue des champions (C1) dans unnouveau format à 36 clubs, avec la bénédictionde la Fifa, les promoteurs d’une SuperLigue l’ont pris de vitesse, officialisant leur formule, hier tard dans lasoirée.
Ces derniers renferment les patrons de 12 grosses écuries de l’Euro- foot.Précisément, il s’agit du REAL Madrid, FC Barcelone, Atletico Madrid,Manchester City, Manchester United, Liverpool, Arsenal, Chelsea, Tottenham,Juventus, inter Milan ainsi que l’AC Milan. Seuls à dire non, le Bayern Munich,Borussia Dortmund et le PSG.
La réaction de l’UEFA ne s’est pasfait attendre. Officialisant à son tour le nouveau format de la C1, ce lundi àmidi, elle voue aux gémonies les clubs,devenus désormais parias et brandit lespires menaces, en concert avec la FIFA, de suspension les joueursinternationaux dans ses compétitions etcelles de la FIFA.
En clair, les éliminatoires et laphase finale de la coupe du monde 2022, risquent de se jouer sans les stars quiévoluent en Super Ligue. A ce titre, l’équipe de France apparait la plusexposée.
Sentant le feu prendre, des personnalités politiques voire des chefsd’Etat, tel Emmanuel Macron, sont montés au créneau, affichant ouvertement leurshostilités au projet de la Super Ligue.
Et même si la date de lancement desdeux projets n’est programmée qu’à l’horizon2024, le danger semble pourtant imminent.
De fait, et à en croire le danois JesperMoller, membre de l’exécutif de l’UEFA les demis finalistes de la LDC, Chelsea,a laissé entendre, aujourd’hui dans une déclaration faite à DN Sporten que ManchesterCity et le REAL Madrid seraient exclus ipso facto, laissant seul le PSG. Chosequi sera tranchée définitivement lors d’une réunion exceptionnelle de l’instanceeuropéenne, vendredi, selon le dirigeant danois.
Dans ce grand tumulte, les réprobations,pour ne pas dire condamnations, fleurissent, allant des personnalités footballistiquesles plus charismatiques, aux entraineurs et supporters jusqu’aux internautes. Lapilule ne passe pas !
Mais le président des Douze, en l’occurrencele patron de RMA, Florentino Pérez (Photo- DR), n’en démord, s’agissant de trancher entrele football de romantisme et celui du show- biz, assis sur de l’argent lourd.
Sur ce plan, Pérez a trouvé grand preneur,à travers des dispositions faramineuses de la banque américaine JP Morgan quantà la prise en charge de son projet. Il est question, selon un Porte- parole deJPM d’un investissement de 4 à 6 milliards d’Euros !
Suffisamment dissuasifs pour renierles vertus cardinales et autres fondamentaux d’un jeu à onze, dont le requiem aété entonné brutalement en soirée dominicale. Comme un jour d’apocalypse !