Alors qu’il reste à peine un mois pour le début des examens de fin d’année, l’Union nationale des personnels de l’éducation et la formation (UNPEF) a appelé à une journée d’action pour mercredi. Une journée qui se traduira par l’arrêt des cours au niveau des trois paliers et la tenue de sit in devant les directions de l’éducation.
Pourquoi cette grève ? Sadek Dziri, patron l’UNPEF en explique les raisons dans un communiqué mis en ligne sur le site du syndicat. “Le gouvernement aurait dû ouvrir un dialogue et des négociations sérieuses pour solutionner les problèmes posés. Mais au lieu de cela, il a préféré la politique de la fuite en avant en affichant un mutisme total”, lit-on dans le texte du communiqué.
Il s’agit donc de réagir à la sourde oreille du département de Baba Ahmed. L’UNPEF prévient également que cette grève de mercredi ne sera qu’un avertissement qui pourrait évoluer vers le boycott des examens de fin d’année et des compositions.
Pour leur part, les directeurs et censeurs de lycées ont pris rendez-vous pour une grève de trois jours à partir du 14 avril, alors que le Syndicat national des travailleurs de l’éducation enchaînera avec une autre grève le 16 avril.
Les revendications des syndicats sont liés à la révision de certaines dispositions du statut particuliers, un texte qui a fait déjà l’objet de négociations, mais qui n’ont pas abouti. Il y a aussi la question de l’intégration des contractuels qui continue de poser problème en dépit des engagements officiels à la régler.
Il faut dire que la partie n’est pas facile pour le ministère de l’éducation qui doit faire face à une sorte de surenchère syndicale entre les différentes organisations qui font à qui mieux mieux pour arracher plus d’acquis.