Les journalistes affiliés l’initiative nationale pour la dignité du journaliste Algérien (INDJ) se félicitent a pris connaissance de la conclusion de l’accord portant grille des salaires des journalistes du secteur public.
Notre mouvement qui a fait de la valorisation des salaires des journalistes, du secteur public et privé, l’une de ses principales revendications, salue la conclusion de l’accord entre d’un coté les différents syndicats et de l’autre, les directeurs des entreprises de presse publiques et le ministère de la communication.
Même si nous considérons que le journaliste ne sera jamais assez bien payé, à cause du travail extrêmement difficile qu’il effectue tous les jours, sans interruption, il n’en demeure pas moins que nous considérons sincèrement que la revalorisation des salaires des journalistes (près de 55 000 DA pour le rédacteur stagiaire et près de 60 000 DA pour le journaliste confirmé) est un acquis pour le secteur.
Pour cela, l’initiative nationale pour la dignité du journaliste appelle solennellement les éditeurs du secteur privé à s’inspirer de cette nouvelle grille de salaire pour procéder à leur tour à la revalorisation des salaires des journalistes. Tout comme nous pressons les autorités, à leur tête le ministère de la communication et le ministère du travail et de la sécurité sociale, afin d’user de la loi pour que le journaliste du secteur privé soit réhabilité à son tour dans sa grille salariale.
Au moment ou les plus hautes autorités de l’état parlent avec insistance de l’état de droit, il serait vraiment illogique que la loi soit appliquée uniquement pour le secteur public. Cela représenterait un grave précédant dont les conséquences seraient très néfastes pour le pays et toute la corporation exerçant dans les journaux privés.
La non application de la loi équivaudrait à dire que les journalistes de la presse privée sont des hommes et des femmes de seconde zone, alors que nous vivons dans le même pays, régit par les mêmes lois applicables à tous les Algériens.