L’écrivaine et journaliste algérienne Nassira Belloula est l’une de la centaine d’écrivaines de différentes nationalités, qui ont été invitées à participer au premier Parlement des écrivaines francophones qui se tiendra à la fin du mois de septembre prochain à Orléans, au centre de la France.      

Initiée sous l'égide de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), cette nouvelle instance s'inspire du Parlement international des écrivains, créé en 1993, durant la terrible décennie noire algérienne, pour venir en aide aux écrivains menacés de mort ou d'exil. 

Il y a deux ans, l'écrivaine et journaliste tunisienne Fawzia Zouari avait lancé l’idée de ce Parlement des écrivaines francophones et son initiative avait été soutenue par l’écrivaine franco-marocaine Leila Slimani, chargée de mission auprès du chef de l'État français, M. Emmanuel Macron. 

L'objectif de ce Parlement des écrivaines francophones est d'ouvrir un espace de débat et de prise de parole et il pourra être accueilli, à l’avenir, par d'autres villes et pays. 

Nassira Belloula vit à Montréal, au Canada, depuis 2010. Elle a publié plusieurs romans à Alger, dont «La revanche de May» en 2003, «Visa pour la haine» en 2008 et «Terre des femmes» en 2014.