L'idée de création d'un poste de vice-président dans la prochaine révision de la Constitution s'inscrit dans le souci de "combler un éventuel vide en cas de vacance du poste de président de la République", a plaidé dimanche le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini.
Il a rappelé que la création d'un poste de vice-président de la République représentait une des "propositions fondamentales" émises par la CNPPDH et présentées, en 2011, à l'Instance de consultations sur les réformes politiques que présidait, Abdelkader Bensalah.
Il a, par ailleurs, estimé que "la consolidation des libertés publiques et individuelles dans la prochaine révision de la Constitution est une question sacrée pour l'édification de l'Etat de Droit".