Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini a soutenu mercredi que la création d'un ministère chargé de la Réforme du service public est une réponse du président de la République aux revendications de la société civile pour la lutte contre la "bureaucratie vivier de la corruption administrative".
Pour lui, La création d'un département ministériel auprès du premier ministère chargé de la Réforme du service public à la faveur du dernier remaniement ministériel intervient en réponse aux "préoccupations soulevées par les instances et organisations de la société civile au président de la République concernant la promotion du service public dans différents secteurs".
Ksentini a rappelé que les revendications concernant la lutte contre la bureaucratie et la promotion du service public figuraient parmi les importantes revendications soumises par les partis et les organisations de la société civile au président de la République lors des consultations politiques supervisées par M. Abdelkader Bensalah en mai 2011.
La CNCPPDH attend que " cette nouvelle structure pour assumer son rôle dans le rétablissement de la confiance entre le citoyen et l'administration en poursuivant la lutte contre la bureaucratie qui alimente "la corruption administrative", selon son président.
Pour rappel, l'ex-wali d'Annaba, Mohamed El Ghazi avait été désigné, à la faveur du dernier remaniement du gouvernement, au poste de ministre chargé de la Réforme du service public.