Ce jour, le quotidien El Khabar dans sa rubrique « Souk El kalam » a donné une information, dénuée de tout fondement, alléguant que le fils du chantre de la Révolution, Moufdi Zakaria, l’ancien ministre Slimane Chikh, aurait exigé le recouvrement des droits d’auteur sur l’hymne national « Kassaman » au profit de ses ayants droits.
Après avoir pris attache auprès des services concernés et de plusieurs sources informées, il s'est avéré que ni l’ancien ministre ni aucun autre des héritiers du poète n'ont réclamé quelque droit que ce soit sur le texte de l’Hymne national.
Il nous a été précisé que « Kassaman » a été, depuis sa consécration en tant qu’hymne de la Révolution Algérienne, dévolu au patrimoine du peuple algérien dont il fait désormais partie conformément à la nouvelle constitution.
Par ailleurs, il nous a été indiqué que le ministère de la culture et l’Onda ont été sensibilisés par l’autorité supérieure du pays afin de faire bénéficier les héritiers de Moufdi Zakaria du reversement des droits de ce dernier sur de nombreux textes de chansons.
Après le récent transfert de domiciliation de l’ensemble des droits de Moufdi Zakaria de la Sacem (France) vers l’Onda (Algérie), une partie de ces droits, qui ne concernent évidemment pas l'hymne national, a été en effet reversée aux héritiers d'où la confusion de l'article d'El khabar.
Nous avons appris également que l’autorité supérieure a, semble-t-il, agi en considération du fait que le poète national s’est retrouvé, à l’indépendance, dans l’impossibilité de jouir de la totalité des biens qu’il possédait dans la capitale, biens que ses héritiers n’ont pu récupérer à ce jour du fait de leur indu accaparement par des tiers.