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Journée Nationale de la Diplomatie : une date, un Homme et des valeurs

08-10-2018 12:54  Contribution

Par Mohamed Ould El Bachir

Tout d’abord, pour revenir à la Journée du 8 octobre de  chaque année, il y a lieu de souligner que c’est le jour où le premier Président de l’Algérie indépendante, feu Ahmed Ben Bella, a hissé le drapeau algérien au siège des Nations unies à New York, le 8 octobre 1962.  Depuis, la diplomatie algérienne s’est inscrite dans une ligne de conduite doctrinale de laquelle elle n’a jamais dévié. 

Aujourd’hui encore, et en dépit de tous les aléas, la diplomatie algérienne, ne cesse-t-on de rappeler, est une diplomatie au service de la paix, en insistant sur le respect du principe de non ingérence dans les affaires intérieures des Etats. Elle a tout temps œuvré pour la paix à travers le monde.

En effet, nous célébrons aujourd’hui la journée nationale de la Diplomatie sous le sceau de la concorde civile, de la réconciliation nationale et du vivre ensemble en paix. Trois valeurs à mettre à l’actif des épopées de la  diplomatie algérienne. 

Il est  clair que ces valeurs sont devenues  des thèmes structurants de l'action diplomatique de l'Algérie notamment depuis l'élection du Président Abdelaziz Bouteflika qui, par sa sagesse et son expérience, a établi les  principes et les bases sur lesquels se fonde la diplomatie algérienne.

Il est vrai, aussi, que grâce à cette sagesse devenue légendaire, l’action diplomatique vaudra à l’Algérie un prestige, un rayonnement et une influence grandissante qui établiront notre pays  comme un acteur majeur et, à ce titre, comme un interlocuteur recherché et respecté.

Pour souligner cette diplomatie active,  l’on relèvera tout particulièrement la participation de l’Algérie aux travaux de la 73e session de l’Assemblée générale des Nations unies, tenue il y a quelques jours, à New York, et qui a donné le plein aperçu du rôle de la diplomatie algérienne. 

Le ministre Abdelkader Messahel, qui avait eu, à cette occasion, une activité soutenue et intense, a permis à la voix de l’Algérie de se faire entendre, notamment en ce qui concerne les conflits et autres crises qui rongent la région et le monde arabe, confortant ainsi son statut d’acteur majeur et de puissance régionale.

Un statut qui n’est nullement usurpé au regard de son poids auprès de tous les belligérants dans les pays voisins. 

Que ce soit en période de crise, comme ce fut le cas lors de la prise d’otages d’Américains à Téhéran ou celui entre le Tchad et la Libye ou qu’il s’agisse de la crise malienne ou du conflit libyen, l’arrêt de la guerre entre l’Irak et l’Iran, son action déterminante au sein de la Ligue arabe dans l’accord de Taëf, qui mit fin à la guerre civile au Liban, l’accord de paix entre l’Ethiopie et l’Erythrée, ou la consécration de Abdelaziz Bouteflika qui viendra de la 29ème assemblée générale des Nations-Unies en 1974, à la présidence de laquelle il est élu à l’unanimité, pour ne citer que ces exemples,  la position de l’Algérie, porteuse d’avancée, a trouvé auprès de la communauté internationale la rétroaction et l’appui nécessaires. Des exemples qui prouvent, si besoin est, que la diplomatie algérienne ne fait pas dans la figuration.  

Une approche à la fois solidaire, inclusive, pour responsabiliser toutes les parties autour d’objectifs communs, porte l’empreinte d’un Homme qui a exprimé tout au long de son histoire les talents d’un grand diplomate, en faisant siennes les valeurs  puisées des mêmes règles depuis la naissance dans les maquis de l’Etat révolutionnaire algérien.

Mohamed Ould El Bachir  (Universitaire)



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