Interdit.Choqué. Révulsé. Fortement ému.
Les imagestransmises par une chaine télé montrant l’immense Issad Rebrab, prostré en ombreschinoises dans un fourgon cellulaire à l’entrée du Tribunal d’Alger,participent pour l’humble citoyen qui a connu la profondeur de l’homme, de l’apostasie.
Pourquoi l’émotion ?Et Pourquoi la notion d’immensité pour le personnage ?
J’eus l’heuret l’indicible bonheur de vous rencontrer et vous connaitre sur les trois semainesque m’a pris, en 2006, le temps d’entretiens successifs pour dessiner votreportrait people.
Je cherchais,vainement, les poux au capitaine d’industrie, j’ai trouvé un sanctuaire emplide toutes les valeurs profondes de ce peuple et de ce pays.
De l’humilité-incroyablecontraste avec les must de votre rang !- de l’honnêteté à l’état pur et unpatriotisme naturel atavique.
Et toutes cesvertus cardinales dispensées par votre père, dont vous m’avouère qu’ellesconstituaient votre immunité contre tous les périls de la vie.
«Rendez lemal qu’on vous fait par le Bien et si vous ne le pouvez pas, abstenez d’enfaire !» Vous avez dit immense !
Dans ce ‘’panierà salade’’ qui vous débarquait au tribunal, l’image voulait rendre par unprisme déformant celle d’un homme broyé par les turpitudes.
Sans capterl’esprit de Feu votre père qui coule en vous- en moi- et les préceptes dont ilvous a imbus pour vous prémunir «des dangers des requins, même si voustombez en naufrage, en pleine mer !».
Souffrez quej’y crois Monsieur Issad Rebrab !
(PS. L’auteur de ces lignes n’est ni laudateurzélé, ni opportuniste, ni kabyle. Ni encore belliqueux. Journaliste besogneuxjusqu’à l’heure, il n’a jamais plus approché Rebrab depuis 2006, date deparution de son portait sur le magazine Nass Bladi, mais qui a gardé de lui l’imaged’un homme à la bonté et la grandeur bien réelles. Dont témoignage !).