Lors d'un colloque algéro-français coorganisé par le consulat d'Algérie à Nanterre et la Confédération Générale des PME (CGPME) des Hauts-de-Seine, le président de la CGPME92 Jean-Luc Duhamel a exprimé l'intérêt des PME françaises pour un investissement éventuel en Algérie.

L'orateur a affirmé que "les liens d'amitié créés de part et d'autre de la Méditerranée permettront de favoriser, grâce aux organisations et entreprises qui adhèrent, des rapprochements économiques avec l'Algérie que nous souhaitons concrets".

"Indépendamment des quelques soucis administratifs qu'on risque de rencontrer, l'essentiel c'est d'y aller" a soutenu le responsable français qui évoquent les conditions économiques difficiles de la France pour dire que "l'avenir de beaucoup de PME passe non seulement par l'innovation, mais aussi par l'international".

L'investissement en Algérie est un chance que les entreprises françaises n'ont pas le droit de laisser passer, selon Duhamel qui prédit la levée progressive des difficultés administratives que les PME risquent de rencontrer. "Avec un pays comme l’Algérie qui s’est réorganisée pour accueillir les entreprises, françaises notamment, nous n’avons pas le droit, en tant que patrons de PME, de laisse passer cette chance, même s’il y a encore quelques difficultés administratives, qui vont se lever les unes après les autres" a-t-il insisté.

Il est très important d'investir en Algérie en procédant à un transfert de technologie, a souligné, pour sa part, un représentant de la fédération française des travaux publics. "Nous sommes en train de préparer, en collaboration avec la Confédération algérienne du Patronat, des jumelages avec des lycées professionnels du BTH en vue de préparer les jeunes algériens au développement national et de faire de l’Algérie un partenaire durable", a-t-il dit devant un parterre formé essentiellement d’opérateurs économiques des deux pays.