Quatre cadors européens et autantd’outsiders aux dents longues vont animer, dès vendredi, les huitièmes definale- retour de la Champions’ League, un round reporté depuis mars passé, enraison de la pandémie du coronavirus.
En jeu, une qualif. aux quarts definale, prévus, à partir de la mi août, en un seul match dans la Capitale duPortugal, Lisbonne.
Le programme est tout simplementcolossal. A commencer par cette rencontre explosive à l’Etihad Stadium, entreManchester City et le REAL Madrid.
A l’aller, on s’en rappelle, lesCitizens bien menés par le capitaine de la sélection nationale, Ryad Mahrez, enétat de grâce, avaient nettement dominé la partie et fait mordre (1-2) lapoussière à des Merengues, au creux de la vague à ce moment même en championnatdomestique.
Depuis, l’équipe de Zinédine Zidanes’est admirablement repris, enchainant une série inouïe de victoires quiallaient lui permettre de coiffer au poteau son grand rival catalan, le FCBarcelone et rafler la Liga.
C’est donc le plein de confiance pourles hommes de Zizou, qui peut encore s’appuyer sur un Benzema phénoménal, cettesaison et en dépit de la désaffection de Gareth Bale et de James Rodriguez,laissés à la maison du reste pour le voyage à Manchester.
Dans l’autre camp, Pep Guardiola vase trouver dos au mur, après avoir raté tous ses challenges intra muros.
Mais bien des atouts confortent seschances de passer l’écueil madrilène. En premier, l’avance du résultattechnique et sur ce plan, l’on voit mal, très mal, City prendre le 0-2 fatalsans rendre le moindre coup, tant ses protégés ont craché le feu, en attaque,tout au long de la saison, ce alors que même une défaite à 0-1 la qualifieraitégalement.
Autre facteur de taille, Kun Agüeropourrait reprendre, après sa blessure et apporter, grâce à son opportunisme etson flair du but, des réglages qui font quelque peu défaut à Jesus Gabriel.
Au delà encore, les ‘’Sky Blue’’restent cette formidable machine à jouer le ballon et la possession de laballe, si chère à Pep, risque d’être décisive si Benzema et autre Vinicius etautre Rodry se trouvent privés de ballon.
La seule appréhension pour lesAnglais pourrait venir de ‘’l’égarement’’ de Guardiola dans ses choix technicotactiques, par moments.
De ce point de vue, si Sterling, DeBruyne , David Silva, voire Agüero partent pour être intouchables ce vendredi,le cas de l’international algérien, Ryad Mahrez reste en suspens.
Magistral à l’aller au Berbabeu,l’attaquent des verts a ostensiblement baissé de rythme sur les derniers matchsde son équipe en Premier League. De ces détails que pardonne rarement le coach catalan.
Pour la même soirée, la Juventus nepeut s’empêcher de trembler à la venue de l’Olympique de Lyon et sa précieuseavance de 1-0, à l’aller.
Vista de Cristiano Ronaldo etexpérience de la Vielle Dame mises à part, la Juve a, en effet, toutes lesraisons d’avoir des frissons. Terminant son championnat sur les genoux etraflant le ‘’scudetto’’ in extremis, la formation turinoise est restée, depuis,sur une image négative.
Pour renverser la vapeur, faut-il queCR7 retrouve subitement la plénitude de ses moyens et Dybala, revenant deblessure, aussi.
Côté lyonnais, l’équipe de RudiGarcia, au top physiquement, à laissé entrevoir de belles choses récemment, enfinale de la Coupe de France, perdue face à l’ogre parisien mais les camaradesd’Aouar semblent toujours pécher par le dernier geste et la justefinition. Garcia saura-t-il apporte lescorrectifs nécessaires ?
Samedi, c’est un menu biscornu quisera proposé. Et pour cause.
Si à Munich, le Bayern, qui vient derafler le titre de champion d’Allemagne, aura pour mission de terminer leboulot, commencé à Chelsea qu’il a étrillé (0-3), Barça- Naples s’annonce desplus indécis. En cause, une situation qui frise presque la déchéance sportivede l’école du Tiki- taka.
Embourbé dans des querellesintestines, décimé par les blessures de certains de ses cadres, éclaboussé pardes coulisses sulfureuses de son vestiaire, le tout sur fond de grogne inéditede son ‘’Messie- Messi, le Barça aura touché le fond cette saison.
Ne lui reste que cette Ligue deschampions, pout tenter de sauver les meubles.
Accrochés à Naples à l’aller (1-1) lesBlaugrana partent certes avec les faveurs des pronostics au stade du Camp Nou.Mais pas dans l’absolu, l’équipe de Gennarro Gattuso présentant comme moindrequalité, la grinta insufflée par son coach. A côté de l’immense talent desMertens, Insigne et autre Lozano ; des pourfendeurs de défense parexcellence.
A noter que l’international algérien, FaouziGhoulam, n’ a pas été retenu pour cette partie décisive