Dans unentretien accordé à nos confrères du journal électronique "TimesAlgérie’’,l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, pointe un sujet crucial,objet de vives préoccupations auprès de l’opinion publique : lesdifficultés éprouvantes pour l’obtention du visa-France.
Dans cecontexte, il est utile de rappeler qu’un gros dysfonctionnement est advenudepuis quelques temps au niveau de la procédure de demande de visa pour la France,assurée jusque-là par TLSContact à telle enseigne que l’ambassade de France aopté pour le changement de son prestataire historique.
Mais l’ambassadeurse veut d’emblée rassurant en promettant des mesures rapides pour un retour àla normale. Il ne manquera pas, toutefois, de mettre en avant le nombreimportant des demandes enregistrées «qui avoisine les 600 000 par an», précise-t-il,comme pour dire un peu les difficultés, objectives au demeurant, et quiconstituent aux yeux du diplomate français «un véritable défi qui nécessitel’adaptation de nos moyens et de nos méthodes à une nouvelle échelle» a -t-ilsoutenu
Répondantégalement sans détours aux préoccupations des étudiants algériens demandeurs devisas d’études quant aux nouvelles conditions mises en place, Driencourt note qu’ «iln’ y a pas eu changement de règles ou de conditions» dira-t-il, expliquantque «c’est dans l’intérêt même des étudiants, afin de sécuriser leur séjour,que les règles administratives ont simplement été appliquées».
Illustrantses assertions, l’ambassadeur a fait savoir que «plusieurs étudiants, ungrand nombre à vrai dire,ont été refoulés ou ont eu des difficultés à lafrontière parce que leur titre de séjour ou les documents qui lesaccompagnaient n’étaient pas valables».