Le vol Bordeaux-Alger de la compagnie Aigle Azur, qui devait quitter la ville française, avant-hier vendredi 21 juillet à 14H (13H, heure algérienne) et atterrir 1 heure 50 minutes plus tard à l'aéroport Houari  Boumedienne d'Alger, n'est arrivé que le lendemain samedi 22 juillet, à 21H (heure locale) soit avec un retard de... 33 heures : un record mondial !

Selon les explications fournies par la compagnie aérienne française, "des problèmes techniques sont survenus une première fois, qui ont nécessité l'acheminement d'une pièce de rechange de Paris vers l'aéroport de Bordeaux". Les 180 passagers ont été pris en charge et logés dans un hôtel proche de cet aéroport.

Puis ils ont été réveillés quelques heures plus tard, à l'aube de ce samedi, vers 4H du matin (heure française) pour décoller en principe 3 heures plus tard. Mais un deuxième coup dur survient:  un nouveau problème technique fait son apparition, qui oblige les responsables de la compagnie aérienne à acheminer une autre pièce de rechange. La seconde réparation a pris toute la matinée d'hier.

Et comme en général deux malheurs n'arrivent jamais sans un troisième, un des pilotes fait ensuite un malaise qui interdit tout décollage immédiat de l'avion d'Aigle Azur vers l'aéroport Houari Boumedienne. Les 180 passagers (on suppose) sont tous au chevet du pilote malade et prient pour son prompt rétablissement.

Tout le monde imagine la colère ou, s'il est du domaine du possible de relativiser dans des cas pareils, la grande irritation des 180 passagers parmi lesquels se trouvaient des enfants, obligés de poireauter 33 heures, soit presque 1 jour et demi, avant de pouvoir rentrer chez eux ou reprendre le cours  normal de leur vie, une fois arrivés à Alger.

La compagnie Aigle Azur n'a pas indiqué si elle a accueilli  les passagers de ce vol rocambolesque Bordeaux-Alger avec des dattes et du lait à leur arrivée !