On l’écrivaitil y a peu, Liverpool- Barça, terminé à l’aller3-0 en faveur des Blaugrana, s’inscrivait pour la manche retour, mardi àAnfield Road, sous le sceau de l’exploit ou du miracle. Il y eut les deux !
Le miraclepour les Reds qui ont tenu la gageure de réaliser une remontada fantastique, en réussissant la bagatelle de 4buts sans en encaisser aucun.
L’exploitest à mettre à l’actif du coach Barcelonais, Ernesto Valverde. Et c’est bien ladeuxième fois de suite que le ténébreux patron du onze de Lionel Messi signe un véritable gâchis, subissant l’affrontde se faire remonter les bretelles, après avoir fait le break chez lui, au CampNou. Remember l’AS Rome en quarts de finale, la saison passée !
Pour sa déveine,il ne pourra même pas mettre en avant l’absence de Dembélé, blessé, quand sonhomologue celles de deux fers de lance autrement plus décisifs dans le jeu des Reds.
Pris soustoutes les coutures, le coaching de Valverde aura été catastrophique. Sinoncomment expliquer la non incorporation d’entrée d’un technicien haut de gamme,très fort sur l’homme, tel le latéral Semedo, mais surtout d’un métronome régulateurdu jeu à l’instar d’Arthur Melo ?
De par sonschéma tactique, Valverde a montré qu’il avait peur, en dépit d’un matelasrassurant, cousu à l’aller et encore une fois, placé son entière confiance en un Coutinho, mû en vulgaire tocard, depuislongtemps.
A l’instarde ses prédécesseurs immédiats, il a basé une philosophie du jeu absolue surLéo Messi, sans jamais jeter un œil critique aux alentours du prodige de Rosario.
JuregenKlopp lui a taillé une belle pierre noire, ce mardi, contre laquelle il s’estcassé toutes les dents et enregistré une catastrophe pour la postérité.
Mais dans ce naufrage en règle, ses hommes, à l'exception de la Pulga, ont également pris l'eau, certains faisant tout faux, à l'image d'un Jordi Alba et une défense concédant au moins deux buts d'amateurs.