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Trois jours après l’Aid : Alger ville morte !

03-09-2017 12:11  Abbès Zineb

La journée de dimanche 3septembre est censée être un jour ouvrable, autant pour les administrations quepour les commerçants qui ont une obligation de service public. Apparemmentcette règle n’est pas de mise en Algérie.

Et pour cause, la plupart des magasins(comme le montre notre photo), alimentions générales, cafés, pharmacies, marchés etc... ont préféré jouer les prolongations à la maison. Dans les administrations untaux d’absentéisme record a été également rapporté.

« Ils vont reprendre à partir dedemain (NDLR Lundi) », nous répond un agent de sécurité d’une administrationpublique à Hydra. Trouver un endroit pour se sustenter ou boire un café est del’ordre de l’impossible en ce troisième jour de l'Aid.

Pour les automobilistes, qui redoutaient le retour audantesque embouteillage du dimanche, c’est une heureuse surprise : unecirculation hyper fluide.  Les barragesroutiers fixes sont allégés. Les policiers et gendarmes habituellementpositionnés au milieu de la chaussée pour réguler la circulation se sont retirés et se sont mis sur le côté, observant d’un œil distrait le trafic.

C’està croire que les algériens sont un peuple à part. Encore plus quand il s’agitde fêter l’Aid El Adha : un jour pour tuer le mouton (vendredi), un deuxièmepour le dépecer (samedi) et un troisième jour (dimanche) pour le mettre enbrochettes.  

Et dire que les responsablesdu ministère du commerce ont multiplié les assurances et les chiffres sur la continuités desservices pendant les jours de l’Aid. Il en va des assurances comme despromesses : elles n’engagent que ceux qui y croient.



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