Le procès en appel de SaidBouteflika, Mohamed Médienne dit « Toufik », Bachir Tartag et Louisa Hanoune s’est ouvertce matin, aux environs de 10h30 au tribunal militaire, loin des regardsde la presse, tenue à distance, comme la première fois, le 25 septembredernier.
Athmane Tartag est resté sur lamême stratégie en refusant de se présenter à l’audience, alors que les troisautres accusés, l’ex patron des services de sécurité, Said Bouteflika et LouisaHanoune ont répondu présents, selon la déclaration faite par les avocats de ladéfense.
La séance du matin a été consacrée à l’audition du général de corps d’armée Mohamed Médienne interrogé par le juge et selon ladéclaration de Khaled Bourayou, avocat du général, ce dernier a déclaré ensubstance être « celui qui a déclaré la guerre à la corruption » en chargeantses services d’investiguer sur des grosses affaires, comme celle de Sonatrachdans laquelle est impliquée l’ex- tout puissant ministre de l’Energie ChakibKhélil.
La séance de l’après-midi verrales deux autres accusés, à savoir Said Bouteflika et Hanoune éfiler à la barre pour donnerleur version des faits par rapport aux accusations portées contre eux.
Selon des indiscrétions desavocats, le procès en appel s’est ouvert en présence de Nasser Bouteflika, HebbaEl Okbi, ex –secrétaire général de la Présidence et Sid AliBoughazi, ancien conseiller du président Bouteflika et Tayeb Bélaiz, ex- président du Conseil constitutionnel.