Dans une vidéo postée, mercredi sur sa page Facebook, le docteur Said Sadi s’est en effet attardé sur « la grandeur d’âme et la générosité de cœur» du père de la victime, estimant qu’il a «probablement sauvé le pays d’une guerre civile» et jugeant qu’ «il mérite toute notre reconnaissance».
Relevant qu’ «une fois de plus, notre pays vient de connaitre une tragédie qui a connu son paroxysme en Kabylie avec les incendies qui ont ravagé les milliers d’hectares, détruit des villages entiers et surtout emporté des dizaines de vies humaines et endeuillé autant de familles», il retient deux éléments, à ses yeux, «venus apporter des lueurs d’espoir», pointant « un élan de solidarité extraordinaire qui s’est manifesté immédiatement envers les victimes, au pays et chez la diaspora », ainsi que la réaction, donc, du père du jeune Djamel Bensmail «assassiné et immolé à Larbaâ nath irathen», a-t-il rappelé, sans, toutefois, s’étaler et condamner franchement l’aspect barbare et tout en cruauté du meurtre, préférant souligner, sur ce plan, qu’il y avait «suffisamment de document et de vidéos pour comprendre exactement ce qui s’est passé lors de ce crime dont a été victime le jeune Djamel», dira-t il.
En revanche, Saïd Sadi a fustigé la DGSN pour avoir montré en conférence de presse le corps de la victime calciné en train d’être égorgé, lors de la conférence de presse, jugeant le fait comme un acte d’irresponsabilité majeure», ainsi que de présenter les présumés coupables devant les caméras «alors qu’ils étaient menottés», s’insurge-t-il.
Enfin, l’ex chef du RCD n’a pas manqué de stigmatiser «les discours haineux qui ne ratent aucune occasion pour jeter insultes et propos racistes sur la Kabylie», affirmant que «c’est l’impunité à de tels discours qui a exacerbé les passions», a-t-il conclu.