Ali Benflis, a mis en garde lundicontre les velléités du pouvoir en placed’internationaliser la crise algérienne en cherchant à convaincre lespartenaires internationaux de l’Algérie du bien- fondé de la feuille de routeproposée par Bouteflika.
Se référant à des informations surun « déploiement médiatique », Ali Benflis souligne qu’ « Ilest manifeste que ce régime a été alarmé par les déclarations de certainspartenaires étrangers sur le droit dupeuple algérien à manifester pacifiquement et l’élan de sympathie manifesté parl’opinion publique internationale, notamment occidentale, à l’égard dumouvement de contestation pacifique, dans notre pays. »
Ce déploiement diplomatique auprèsdes partenaires étrangers, ajoute le communiqué vise à « promouvoir la feuille de route du Président de la République,déclarée nulle et non avenue par le peuple algérien, et solliciter lacompréhension des uns, particulièrement les Occidentaux plus sensibles auxpressions de leur opinion publique, etle soutien des autres, notamment la Russie et la Chine. »
Le parti de Benflis s’étonne par ailleursde voir le pouvoir en place,stigmatisant habituellement toute intervention étrangères dans le affaires de l’Algérie,prendre des initiatives qui vont dans lesens de l’internationalisation de la crise lorsqu’il se sent menacé dans sa survie ? »
Rejetant cette internationalisation,Talaia El Hourriet, considère que « La solution de l’impasse politiqueactuelle est entre les mains des algériens et doit le rester. » Ajoutant : « L’internationalisation de lacrise se traduira nécessairement par l’ouverture de notre pays aux luttesd’influence entre puissances étrangères dont on sait l’effet ravageur sur lespays qui les subissent. »
Tout en relavant que pour les besoins de sa propresurvie, le régime ne se retient plus, y compris en trouvant des vertues à l’internationalisationde la crise, à travers des mains secoureuses, le parti de Benflis souligne que « Lepeuple algérien est résolument contre toute forme d’ingérence étrangère dansles affaires internes de notre pays. Il a crié haut et fort le rejet qu’il leuroppose dés les premières marches. Il netolèrera pas l’ingérence étrangère d’où qu’elle vienne et en aucunecirconstance. »
Pour rappel, la sortie médiatiquedu parti de Benflis survient au moment où l’on évoque une tournéediplomatique de Ramtane Lamamre, vice- premier ministre et ministre desAffaires étrangères pour expliciter cequi se passe en Algérie, à des partenaires « épatés » par le sens ducivisme et du pacifisme des algériens qui réclament juste un changementpolitique profond, à commencer par le ,départ de Bouteflika juste à la fin deson mandat.