Le chiffre donne froid dans le dos. 68000. C’est le nombre d’appelsreçus sur le numéro vert (le fameux 104) des services de la direction générale dela police nationale (DGSN) durant l’année 2017. C’est le directeur de la policejudiciaire, Ali Ferradj qui a révélé mardi cette statistique glaçante lors d’un bilan annuel qu’il a présentéà l’école de police de Châteauneuf.
Un chiffre énorme qui en dit long surl’ampleur de ce phénomène qui a provoquéla mort parfois dans des conditions horribles, de dizaines d’enfants. Ceresponsable a également fait état de la multiplication inquiétante des attaquesinformatiques ciblant les entreprises et institutions de l’Etat durant l’année2017.
Des attaques jugées «gravissime» pour le conférencier qui ont été déjouées grâce à la vigilance des cadres de la DGSN qui a mobilisé tous les moyens etgrâce à la collaboration précieuse d’Interpol. Pour autant, la police nationalea dû faire face à pas moins de 2130 «crimes électroniques» enregistrant unehausse de 102% par rapport à l’année2016.
La plus dangereuse attaque détectée a ciblé d’après M. Ferradj le groupeAlgérie télécom. C’est dire l’objectif recherché par les criminels compte tenude la sensibilité des télécommunications pour la sécurité de l’Etat. Au totalce sont 228793 affaires d’attaques informatiques recensés durant l’annéeécoulée au niveau national.
Par ailleurs la DGSN rassure que dans le cadre dela sécurisation des frontières, 26 centres frontaliers ont été dotésd’appareils sophistiqués de surveillance pour faire face aux trafiquants entous genres et aux terroristes.