Unappel à la concurrence a été lancé par l’Autorité de régulation de la poste etdes communications électroniques (ARPCE)pour la couverture des zones enclavées ou mal desservies par les réseaux detélécommunications fixes et mobiles et ce, "en application des orientationsdu président de la République, Abdelaziz Bouteflika", indique uncommuniqué du ministère de la Poste, des Télécommunications, des technologieset du Numérique.
"Enapplication des orientations de son Excellence le président de la République,M. Abdelaziz Bouteflika, le ministère de la Poste, des Télécommunications, destechnologies et du Numérique, à travers sa Direction générale des TIC, acollecté les données relatives aux zones enclavéeset/ou mal desservies par les réseaux de communications électroniques pourélaborer les cahiers des charges relatifs à la couverture de 508 localités pardes réseaux de télécommunications fixes et de 750 localités et 178 axesroutiers par des réseaux de télécommunications mobiles,financée sur le Fonds du service universel des communications électroniques",note la même source.
"Legouvernement a confié la couverture des zones nécessitant un réseau fixe àAlgérie Télécom, alors que pour la couverture par un réseau mobile, il a chargél’ARPCE, à l’effet de procéder à une adjudication, conformément à laréglementation en vigueur", ajoute le communiqué du ministère.
Cetappel à la concurrence a été lancé hier dimanche par l’Autorité de régulation,"conformément au calendrier fixé par le ministère de la Poste, desTélécommunications, des technologies et du Numérique", souligne le ministère,tout en précisant que "les trois opérateurs titulaires de licencespour l’établissement et l’exploitation de réseaux mobiles, y répondront dans undélai de trente (30) jours à l’issue duquel l’Autorité déclarera, au bout devingt (20) jours d’analyse, le ou les opérateurs adjudicataires des différentslots constituant le projet".
Leministère relève, en outre, que "la mise en œuvre du fonds du service universela été rendue possible suite à l’amendement du cadre légal et réglementaire,intervenu en 2018, pour répondre à une demande légitime des citoyens algérienspour couvrir les zones enclavées et les axes routiers, commercialementnon-rentables pour les opérateurs de communications électroniques".
"Lamise en œuvre de ce dispositif est une consécration du principe d’égalité,ancré dans les valeurs de notre pays", conclut la même source.