Le président de laRépublique a réitéré dimanche son engagement d’instaurer "une véritable démocratie," rebondissant sur l’intervention du ministre de la Justice, qui a présenté unavant projet de loi amendant le codepénal pour l’adapter aux nouvelles formes de criminalité qui représentent unemenace pour la sécurité de l’Etat et l’unité même de la nation.
Pourle président, le texte défendu par le Garde des Sceaux de la République s’inscritparfaitement ,dans le cadre de ses engagements ,notamment pour ce qui a trait àla moralisation de la société et de l'administration, et à la rupturedéfinitive avec les pratiques ayant porté atteinte à l'image de l'Etat et à laprobité de ses cadres, à condition que ça intervienne dans le cadre d'un Etatfort et équitable sans aucune ambiguïté entre la liberté et l'anarchie.
« Noussommes déterminés à édifier une véritable démocratie,étant une revendicationpopulaire irréversible, une démocratie accordant à tout un chacun la placequ'il mérite indépendamment de sa position sociale. », souligne le chef del’Etat dans on commentaire.
Etde faire observer « que pareilledémocratie que nous ambitionnons de construire ensemble, n'arrange pas ceux quiont répandu la corruption sur la terre en amassant des fortunes suspectes etbénéficié de privilèges indus en usant de différents moyens. La véritabledémocratie ne saurait se construire que dans le cadre d'un état fort avec sajustice et sa cohésion nationale, et nous sommes déterminés à édifier cet Etatavec son référent novembriste. »
« L'Etatfragile ne peut donner lieu qu'à l'édification d'une pseudo démocratie ouvrantles portes à l'anarchie et à la violation de la loi, à l'utilisation de l'Etatà des fins personnelles, et il me désole de dire que nous vivons une certaineanarchie affectant parfois les fondements de l'unité nationale et laconspiration avec certains réseaux étrangers hostiles au pays. », conclutle président sur ce chapitre.
S’agissant du texteprésenté par le ministre de la Justice, il vise notamment, selon le communiquédu Conseil des ministres « à criminaliser les actes qui se sont répandusces dernières années au point de menacer la sécurité et la stabilité du pays,notamment la diffusion de fakenews pour porter atteinte à l'ordre et à lasécurité publics, l'atteinte à la sûreté de l'Etat et à l'unité nationale, lafalsification en vue de l'obtention d'aides publics financières, matérielles eten nature, ainsi que d'exonérations fiscales. »
Ilest également question « d'actes portant atteinte à la probité des examenset concours, de mise en danger d'autrui ou à leur intégrité corporelle, d'undurcissement des peines pour les crimes d'outrage et d'agression contre lapersonne de l'imam, destruction ou profanation de lieux de culte publics, etenfin l'augmentation des limites, minimales et maximales, de l'amende relativeà la violation des règlements émanant de l'administration. » détaille le communiqué.