Leministre des Finances Mohamed Loukal, dans ses réponses aux députés, est revenusur la politique des subventions pour dire que la démarche actuelle est justeintenable et que l’Algérie doit impérativement changer de paradigme.
Il faut,selon lui, passer de l'aide généralisée à l'aide ciblée visant exclusivement lescatégories vulnérables, une démarche qui contribuera largement à réduire le déficitbudgétaire.
Rappelantque l'Etat a recouru à l'aide technique de la Banque mondiale (BM) pour définirles meilleurs mécanismes à adopter dans cette réforme "à courtterme", le ministre a souligné que la réforme des transferts "est uneopération longue, compliquée et sensible sur les plans économique et social,nécessitant une méthode globale de réforme et un examen rigoureux pour définirses répercussions sur les citoyens".
L'Etataffecte annuellement près de 1800 milliards de DA de transferts sociaux directset le même montant de transferts implicites. "Ledéficit du budget de l'Etat avoisine les 1500 milliards de DA/an et si nousréduisons le montant de l'aide directe et indirect de moitié, nous pouvonsfacilement combler ce déficit", a-t-il dit.