Quel sort pour le troisième trimestre de l’annéescolaire 2019/2020 ? Quels scénarii pour les examens de fin d’année, à lalumière de la crise sanitaire qui a totalement bouleversé le calendrier scolaire ?
C’est à toutes ces questions ô combien délicates que lessyndicats, les organisations des parents d’élèves et le ministère doivent répondre,à l’occasion du début des consultations qui débuteront aujourd'hui au siège duministère de l'Education.
Le ministre de l’Education Mohamed Ouadajaout a lancé desinvitations pour les syndicats et les organisations des parents d’élèves, àraison de un représentant chaque, pour lui faire part de leur propositions.
Il s’agit à travers ces consultations de mettre aupoint un scénario consensuel que le ministre de l’Education présentera ensuiteen Conseil des ministres pour que le président de la République puisse prendre en toute connaissance de causes une décisionfinale.
Pour la totalité des syndicats, le reprise de cours est unehypothèse très faible, en raison du risque de contamination, et préconisentdu coup d’organiser les passages enannée supérieure sur la base des résultats du 1er et 2èmetrimestre, exception faite pour le bac.
« L’année scolaire est compromise, je vois mal unereprise de cours d’autant plus que le confinement risque encore d’être prolongé au –delà du 29 avril, explique Djelloul Chenouf, représentantde l’organisation des parents d’élève interrogé lundi par la radio nationale, ilfaut faire les passages en classe supérieur,y compris l’examen de cinquième et du BEM en fonction des résultats des deuxpremiers trimestre, quant au bac il faut le reporter au mois de septembre »
Pour Meziane Meriane , le président du SNAPEST « Lareprises de cours dans les conditions actuelles me paraît impossible au vu desrisques de contamination , surtout avecnos classes surchargées, le plus important est de donner une perspective auxélèves et aux parents, notamment ceux dont les enfants passeront des examens ,car ils sont sous tension, ils ont besoin d'être fixés », dit-il.
Dés lors que tous les acteurs sont à peu près d’accord surles grandes lignes du scénario, la décision finale ne devrait pas traîner en longueur, cequi va permettre aux autorités de trancher, d’autant plus facilement que dans certains pays européens comme l’Italie etl’Espagne la reprise des cours est déjà prise : reprise le mois de septembre.