Le Secrétariat national du RCD s’est réuni ensession mensuelle, à Alger, le 15 novembre 2019 pour un état des lieux au planpolitique, arrivant à ce constat que « Neuf mois après le 22 février ladécantation se préside »
Cette décantation se lit sur la scènepolitique sous forme d’une bipolarisation : « D’une part, il y a ceux qui,sans calcul, ont pris à bras le corps et répercutent les exigences du peuple algérien, enlutte pour lerecouvrement de sasouveraineté entière. D’autre part, il y a ceux qui ont choisi, pour des raisons diverses, de semettre sous legiron d’un chef d’état-major hors temps. », écrit le RCD dans son communiqué
« Que ces derniers ne portent aucun projet en eux mêmes ou qu’ils estiment que leurheure est venue pour corroborer l’imposture qui consiste à réduire la faillite du système politique au seul choix de “bonnespersonnes” à investir dans la fonctionprésidentielle, importe peu. C’est désormais un slogan passé de mode. », ajoute le RCD, enréférence aux cinq candidats à la présidentielle.
A contrario, le RCD, en appuyant son constatsur la « la détermination citoyenne d’aller jusqu’au bout pour enfinir avec une gouvernance qui a privé l’Algérie d’un projet de développement ànotre portée » une seule alternative reste valable et pertinente : « latransition démocratique et pacifique contre la tentation de restauration du système politique par unemascarade électorale dont les résultats sont connus d’avance. »
Le RCDsalue par ailleurs « la disponibilité de partis, organisations, collectifs et personnalités qui inscrivent leur action dans une perspectiveunitaire etautonome. Ce sens de la responsabilité a déjà disqualifié les repositionnements opportunistes ousectaires. », Selon le RCD pour qui il s’agit là d’une autre décantation.
Le parti de Mohcine Belabbas apportes on appui aux action socio catégorielles, qui accompagnentle Mouvement popualire à faire aboutir ses revendications .Il s’agit en l’espècede l’initiative des journalistes du secteur privé et public un communiqué pour « dénoncerl’arbitraire, les entraves au droit à l’information et la censure font honneur à une profession qui a payé un lourd tribut dans lesannées 90. »
Le RCD relève également le caractère pacifiqueet unitaire du Mouvement populaire, touten fustigent ce qui est qualifié dans le texte de « contre révolution »,imputé au chef de l’Etat-major qui « ne désarme pas »
« Menées subversives contre l’unité de la nation, encerclement de lacapitale, arrestations et détentions arbitraires, chantages en tous genres, puisés des fichiers de la policepolitique du régime comme cefut le cas desmagistrats grévistes, perturbation de l’accès auxréseaux sociaux, intervention auprès de gouvernements étrangers pour entraverles médias qui couvrent les activités du Hirak sont parmi les armes des laboratoires d’un pouvoir de fait pris de panique et agonisant. » souligne le RCD endécrivant cette contre révolution »
Et d'en arriver à la conclusion pour la consacrer au rendez-vous du 12 décembre pour affirmer "qu'il est déjà disqualifié." et que " Le RCDest plus que jamais convaincu de la nécessité d’œuvrer à consolider et élargir la construction de l’alternative démocratiqueportée par le mouvement populaire. "