Quelque 104.000 candidats se présenteront demain jeudi auxépreuves de la session spéciale du bac dont les épreuves se dérouleront du 13au 17 juillet, à travers 299 centres d’examens, à l’échelle nationale.
« Toutes les conditions matérielles,pédagogiques sécuritaires et organisationnellessont réunies pour que cette session exceptionnelle se déroule dans un climat desérénité », nous a indiqué mercredi un membre du cabinet de Mme Benghabrit.
Ce dernier insiste sur un pointparticulier, à savoir que « la rigueur la plus extrême sera observéedurant l’examen et toute tentative de fraude fera l’objet d’une sanction sévèreet immédiate. »
Une façon pour notreinterlocuteur de répondre à toutes ces voix qui s’expriment, notamment sur lesréseaux sociaux, pour dire qu’il s’agira d’une « session au rabais. »
Les professeurs concernés par lasession spéciale sont conviés ce matin au différents centres d’examens pourun briefing sur le protocole du déroulement des épreuves et de la surveillance.
Cette session exceptionnelledécidée par le président Bouteflika, en réponse à la volonté de certains parentset candidats refoulés des centres d’examens pour cause de retard, est loin defaire l’unanimité.
A commencer par la ministreBenghabrit, elle-même qui a eu bien du mal à dissimuler sa mauvaise humeur, dufait que cette session, en plus d’être un camouflet personnel, suppose la miseen branle d’une logistique lourde.
La plupart des syndicats sontégalement opposés à cette session spéciale, considérant que c’est une remise encause du principe d’égalité des candidats. Raison pour laquelle, ils ont plaidé,pour une session ouverte, le mois de septembre, à tous les candidats non admisà la session de juin 2017.
Si tous les candidats concernéspar cet examen de deuxième chance ont retiré leurs convocations, selon lesresponsables du ministère de l’Education, reste que les observateurs s’attendentà un taux très élevé d’absentéisme, alors que les résultats sont attendus pourla fin du mois de juillet pour les deux sessions.