Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF) AhmadAhmad tente d’éteindre le feu qui a pris, vendredi soir à Rades, à l’occasionde la finale- retour de la Ligue des champions d’Afrique, disputée entre l’espérancede Tunis et le Wydad Casablanca. Et dont l’étincelle a été provoquée par l'égalisation du Wydad par un but invalidé pour hors-jeu.
Rocambolesque et quasi inédit aura été cette empoignade maghrébinequi avait déjà défrayé la chronique arbitrale à l’aller (1-1).
De fait, c’est ce but refusé qui a donné le la à un autre scandale de la balle rondeafricaine, son arbitrage et, en le cas d’espèce,le manque de maitrise de l’outil technologique de pointe.
Estimant, à juste titre d'ailleurs, que leur but n'était pas entaché d'hors-jeu, les Marocains qui ont exigéle recours à la VAR, ont vu rouge devant la panne supposée de ce système. Ainsiet après plus d’une heure de palabres, le referee Gambien a préféré sifflé lafin d’une partie qui fera date dans les annales du football africain.
Alors que les joueurs tunisiens et leur public ont longuement fêté leur victoire, le président dela CAF convoque en urgence son bureau exécutif pour «débattre des issuesréglementaires à réserver à la finale- retour» est-il précisé Unefaçon d’annoncer que d’ores et déjà que le résultat est loin d’être homologué.