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Révision de la constitution : Rehabi veut changer la dénomination de l’Algérie !

12-07-2020 10:55 

L'ancien ministre de la Communication,Abdelaziz Rahabi, a  dans unecontribution parue dans deux quotidiens nationaux ce samedi, exprimé sonsouhait que la révision de la Constitution puisse aboutir entre autres, auchangement de la dénomination actuelle de «République algérienne démocratiqueet populaire».

Le diplomate qui estime que cettedénomination est «dépassée»  propose dela remplacer par une formule concise de «République algérienne» ou simplementd'«Algérie».

 «L'actuelle dénomination (Radp) a étéadoptée dans la première Constitution de juillet 1963 (...), « elle est leproduit d'une réalité historique donnée, des rapports de force du moment et dela conjoncture internationale marquée par la division idéologique du monde», écrit-il.

 Mais avant de livrer ses propositions,Abdelaziz Rehabi a pris le soin de s’interroger si «cette mouture a pour butfinal d'arrimer l'Algérie au rang des nations démocratiques ouvertes etmodernes ou alors s'agit-il d'une simple opération de lifting pourconforter un système en fin de règne ébranlé par le Hirak? ».

 En attendant, il estime il relève unpoint positif à savoir que  le documentportant l'avant-projet de la révision constitutionnelle soumis à débat par lesautorités, n’ait pas cédé  «à latentation populiste et aventurière des différents animateurs du débat surl'identité».

 Abdelaziz Rehabi se dit par ailleursfavorable  à un «mandat présidentielunique» de six ans au lieu de deux mandats.

 Quid de la création du poste device-président de la République ? Pour l’ancien ministre, cette dispositionqui «revient à chaque révision de la Constitution, décrédibilise toutel'architecture du texte, déprécie son esprit et ne participe pas à la réformeannoncée».

 De même qu’il joint sa voix à ceux quiréclament la dissolution du Conseil de la Nation qu’il qualifie d’institution «budgétivoreet inutile créée pour répondre à un besoin ponctuel en rapport avec la crisepolitico-sécuritaire des années quatre-vingt-dix».

 En revanche, il ne voit pasd’inconvénient à ce que l’armée nationale populaire puisse participer à «certainesopérations, bien précises et spécifiées, en dehors des frontières du momentqu'elles sont soumises à l'approbation préalable du Parlement»

Il en veut d’autant que la «réalitégéopolitique du pays et le caractère transfrontalier des nouvelles menaces, quiimposent une adaptation à de nouvelles missions des troupes militaires».

 

 

 



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