Abderazak Makri a animé mardi unpoint de presse lors duquel il a porté à la connaissance de l’opinion publique les propositions de son parti concernant leprojet de révision constitutionnelle, réduisant ses critiques à la question identitaire, qui reste le point focal du MSP.
« Nous n’avons aucunproblème avec le pluralisme linguistique, notamment avec l’Amazighité qui estune composante de l’identité nationale » fait valoir Abderazak Makri,avant de préciser que « dans nosdiscours nous insistons sur le programme politique et économique, la questionde l’identité s’inscrit dans le débat global , surtout s’il y a volontépolitique quelque part de l’occulter ».
S’adressant au comité du Pr Laraba,que Makri n’a pas épargné de ces critiques, ce dernier indique que « Nous avons prisconnaissance de la plupart des propositions faites par les partis politiques etles associations, toutes convergent sur la question de l’identité, j’espère quele point de vue de la majorité transparaîtra dans la copie finale du projet,neprenez pas partie pour la minorité qui a d’ailleurs refusé de participer audébat », exhorte t-il
Le chef du MSP, c’est unclassique dans ses sorties médiatiques, s’enest encore pris à la France, expliquant qu’il n’a pas de problème avec ce pays,mais « notre problème c’est avec les valets qu’elle a laissé après son départ, ilsoccupent des positions stratégiques dans les appareils de l’Etat, actuellementils cherchent à se repositionner, après l’élection du 12 décembre, les lobbiesfrançais sont contre une économie forte et souveraine de l’Algérie pour lagarer sous sa dépendance ».
En parlant de système politique, Makri a réitéré sa préférence pour le mode parlementaire, estimant que "c'est le plus démocratique" et promet que sa formation politique continuera à porter cette exigence jusqu'à son aboutissement.
"Nous n'avons pas de problème avec le système semi- présidentiel, mais à condition que les fondements soient respectés" , clarifie le chef du MSP qui adhère par ailleurs à l'amendement relatif à l'envoi des troupes de l'ANP en dehors des frontières.
Abderazak Makri a entamé son intervention sur le rapatriement des crânes des résistants, se félicitant de l'initiative du président Tebboune, rappelant que les différentes résistances constituent "un refus de la colonisation de l'Algérie par la France coloniale" .