Les restrictions budgétaires, consécutives à la contraction de disponibilités financières du pays, prennent désormais un caractère impérieux qui impose des coupes sombres dans les enveloppes allouées et (pire), la mise en veilleuse de certains projets.
C'est du moins le sens de la dernière instruction de la Direction nationale du budget aux wilayas et aux communes pour leur ordonner de renoncer à "tous les projets qui n'ont pas encore fait l'objet d'un ODS de commencement des travaux."
Cette instruction , avec "un gel à effet immédiat" touchera également les chantiers en cours de réalisation et dont le taux d'avancement ne dépasse pas les 50% ; néanmoins les projets inscrits au titre des zones d'ombres ne sont pas concernés. Pour le moment du moins.
Cette instruction qui somme wali et président d'APC de donner un coup d'arrêt brutal aux projets traduit mieux l'état de précarité objective dans laquelle se trouvent les fiances du pays que les discours "rassuriste" du ministre des Finances devant les parlementaires , au moment de la présentation du projet de loi de fiance 2012.