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Résolution de l’UE sur les droits de l’homme en Algérie : le tacle, très appuyé, du MAE

28-11-2020 17:57  Nourredine B

Dans un communiqué à la tonalitévirulente, l’Algérie a réagi à la dernière résolution de l’Union Européenne(UE) sur les droits de l’homme et plus précisément sur le cas du journalisteKhaled Drareni, en détention.

Dans un communiqué rendu public, samedi,le ministère des affaires étrangères (MAE) et par la voix de son Porte- parole,Nourredine Sidi Abed, fustige, en effet, un Parlement Européen  qui «a cru devoir adopter, selon uneprocédure dite « d'urgence » pour le moins douteuse, une nouvelle résolutionsur la situation en Algérie dont le contenu outrancier se résume à un chapeletd'injures et d'avanies à l'endroit du Peuple algérien, de ses institutions etde l'Etat algérien».

Le communiqué souligne  que «Ce document prêterait à sourire s'iln'était truffé d'allégations et d'accusations gravissimes et malveillantesproférées par des parlementaires contre les autorités algériennes, accusationsallant de la détention arbitraire jusqu'à des actes de torture prétendumentcommis contre des membres du « Hirak » interpellés par les services de sécurité».

Il met résolument en avant que «L'Algérietient, en cette circonstance, à apporter le démenti le plus méprisant àl'ensemble des accusations fallacieuses colportées au sein de l'hémicycleEuropéen et traduites par cette dernière résolution», déplorant «latonalité foncièrement haineuse et teintée de paternalisme de ce texte, quidénote d'une hostilité avérée digne de la période coloniale de certains milieuxeuropéens à l'égard du peuple algérien et de ses choix souverains», lit- on.

La même source  surligne que «L'Algérie condamne avecforce cette résolution qui ne peut avoir pour conséquence que de porteratteinte aux relations de l'Algérie avec ses partenaires européens, à un momentoù tout plaide pour l'approfondissement du dialogue et de la coopération dansun cadre de sérénité et de responsabilité», rappelant qu’elle entretenait avecses partenaires européens des relations fondées sur les principes de l'égalitésouveraine, du respect mutuel et de la non-ingérence dans les affairesintérieures de l'autre.

Portant l’estocade, le MAE prévient,enfin, que l’Algérie «ne saurait donc accepter qu'uneinstitution européenne, fût-elle élue, s'immisce de manière aussi grossière etinadmissible dans ses affaires intérieures», conclut le communiqué du ministère des affaires étrangères.



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