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Reprise des activités parlementaires : une session d’adieu pour les députés de la « Chkara »

02-09-2020 14:14  N. S

Le parlement a ouvert mercredi  sa session ordinaire pour l’exercice2020/2021  ce mercredi lors de deuxcérémonies protocolaires, organisées successivement à l’APN, puis au Conseil dela nation, en vertu de la constitution et  des règlements intérieurs des deux chambres.

A l’APN, les travées étaient clairsemées, alors que d’habitudela cérémonie d’ouverture faisait toujours le plein. Outre des députés de l’opposition,qui ont démissionné dans la foulée du Hirak, à ses débuts, beaucoup de députésdu FLN et du RND et du groupe desindépendants ont brillé ce matin par leur absence.

Il est vrai que le cœur n’y est certainement pas  pour beaucoup d’entre eux qui devraient  déjà penser à leur avenir, sachant que cettesession est celle des adieux pour beaucoup d’entre eux qui n’auront pas l’occasiond’aller au bout de leur mandat

On sait qu’après le référendum sur la révision de laconstitution, le 1er novembre prochain, l’APN issue des fameuseslégislatives  du mai 2017, marquée dusceau infamant de la « Chkara » sera dissoute.

Le  président Tebboune,en recevant dernièrement au siège de la Présidence  des participants  à la conférence initiée par Abdelkader Bengrinaavait, selon eux, confirmé son intention d’organiser des législativesanticipées qui signifient pour beaucoup de députés du FLN et du RND la fin brutalede l’aventure parlementaire.

Un grand nombre d’entre eux sont arrivés au Palais ZighoudYoucef, non pas en ayant un ancrage populaire ou après un long parcoursmilitant, mais  en intrus de la politique,ils ont achetés tout simplement leursièges auprès de l’ancien secrétaire général Djamel Ould Abbès, devenu pour l’occasion,commissaire priseur qui offrait les places sur les listes électorales du parti, selon les offres des postulants.

Ironie du sort, l’ouverture de la sessionparlementaire aujourd’hui, coïncide avec une autre ouverture : celle du procèsdu sulfureux député d’Annaba, Baha Ediine Tliba, incarnation en chair et enos de l’intrusion invasive de l’argent sale dans la politique.

Skander Ould Abbès, le fils ainé de Djamel Ould Abbèset acolyte du député d’Annaba, a confirmé devant le tribunal la vente des sièges, poussant le cynisme jusqu’ à reconnaîtreque cette vente a rapporté plus de 300  Milliardsde centimes pour le FLN !

Ces députés de pacotille arrivés sur les travées de l’hémicycle, à la faveur de l’argentsale, et pour comble de leur malheur, vont devoir partir  une main devant, une main derrière, sansavoir même pas la possibilité de rentrer dans leurs frais, après tout ce qu’ils ont flambé comme sommes d’argent pour rentrer dans la basse cour du pouvoiranté 22 février. Moralité : la relation incestueuse entre argent etpolitique se termine toujours par des divorces déchirants.



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