Activant dans l’ombre du mouvement populaire du 22 février qui a fait chuter lerégime d’Abdelaziz Bouteflika, l’appareil diplomatique est en passe de subir unlifting incontournable au demeurant, qui va cibler les différentesreprésentations algériennes à l’étranger selon une source proche du ministèredes affaires étrangères (MAE).
De fait etaprès une longue léthargie, le mouvement, débloqué à l’international déjà, de parles accréditions officielles des ambassadeurs étrangers en Algérie, à travers lesaudiences de remises de lettres de créances au Chef de l’Etat, AbdelkaderBensalah, serait imminent selon la même source.
L’actionlorgne un objectif double, traduit par l’impératif politique, en interne, derépondre à la revendication globale du peuple de couper définitivement lesponts avec l’ancien régime et, subséquemment, de revigorer, voire booster unappareil diplomatique, qui a gardé certes sa renommée mais qui essuie parendroits les effets d’une stagnation antinomique de la mission de diplomate,impliquant pragmatisme et anticipation.
Ceci d’autantque la venue de Sabri Boukadoum, dont il est reconnu la droiture et surtout lamaitrise de l’agenda international, grâce à une longue expérience dans lestravées de l’ONU, à la tête d’un tel ministère de souveraineté à ce momentcrucial de profondes mutations du pays, balise le terrain à l’avènement d’un mouvement diplomatique à même de porterau mieux les voies et les voix de l’Algérie nouvelle qui se dessine.