L'Algérie s'oppose toujours à la réouverture du centre culturel français de Tizi Ouzou pour des considérations sécuritaires. C'est ce que révèle la commission des affaires étrangères à l'assemblée nationale française.
Dans le même rapport de la commission des affaires étrangères au parlement français, consacré à l’examen de la convention l’entraide judiciaire en matière pénale entre l’Algérie et la France, il est précisé que "la France s’appuie dans sa coopération avec l’Algérie sur un réseau culturel, à travers les instituts culturels français à Alger, Constantine, Annaba, Oran et Tlemcen, indiquant que la réouverture de l’institut français de Tizi Ouzou est refusée par les Algériens pour des raisons sécuritaires".
Cela n'a pas découragé les autorités françaises d'envisager l'ouverture de deux nouvelles écoles primaires à Oran et Annaba, dont les projets avaient été conclus lors du Comité interministériel de Haut niveau (CIHN) du 10 avril 2016.
Ces écoles françaises en Algérie s’ajouteront à celle implantée à Alger et où sont scolarisés pas moins de 500 élèves.
Toujours selon le même document, dans le cadre du renforcement de l'enseignement du français en Algérie, la France apporte un soutien "à la mise en place de centres d’enseignement intensif des langues dans les 35 universités algériennes et 5 instituts culturels français".