L'usine de montage de véhicules Renault Algérie d'Oran, dont l'activité est frappée de plein fouet par la crise sanitaire, a annoncé jeudi dans un communiqué placardé à l'entrée des ateliers la mise en branle de la procédure de libération des travailleurs qui auront à choisir, selon certaines conditions, entre départ volontaire où licenciement économique.
"Suite à la communication faite le 23 juillet 2020 pour débuter les formalités concernant le passage à une équipe, à partir du premier septembre, et suite à la non visibilité de la situation, l'entreprise donne ses employés en CDI la possibilité de choisir entre une procédure de départ volontaire où une procédure de licenciement économique, selon la réglementation qui se décline comme suit", lit-on dans un communiqué de l'entreprise.
"Pour le 1er choix , un départ volontaire, avec 1,5 mois de salaire pour une année de travail en CDI et le 2ème choix, un licenciement économique avec trois mois de salaires pour les CDI", propose la société qui offre aussi "50% en indemnités de chômage payées par la CNAC pour pour les CDI de plus de 3 ans(sous réserve des autres conditions d’acceptation du dossier de la CNAC."
Renault Algérie prévient néanmoins que "si l'activité reprend avant le 1er septembre , la procédure de licenciement seront alors interrompue"