Les partis politiques, associations et personnalités composant l'Initiative des Forces nationales pour la Réforme n'ont pas pu se mettre d'accord samedi sur une position commune au sujet du référendum du 1er novembre prochain.
Raison pour laquelle le communiqué final sanctionnant le réunion qui a eu lieu à l'hôtel Aurassi traduit cette absence de consensus en laissant aux citoyens la liberté de choisir entre le "Oui", le "Non" ou l'abstention.
Cette sortie , force est de le constater, est quelque peu en décalage par rapport à la dernière position exprimée par cet aéropage de partis, associations et personnalités qui ont pris fait et cause pour la révision de la Constitution en particulier et la démarche du président Tebboune de façon plus générale.
Les signataires du communiqué se "félicitent" du "retour à la légitimité populaire en tant que source unique du pouvoir", invitant par ailleurs "les autorités à protéger le choix du peuple et toutes les futures échéances".
Dans le cas où le texte serait adopté (ce qui ne fait pas de doute), les présents à la réunion ont demandé aux autorités de "lever certaines équivoques" et "d'apporter des clarifications" par rapport à certaines dispositions du texte, au moment de leur traduction en textes législatifs.
Les participants à la réunion de l'Aurassi ont conclu leur communiqué par un coup de boutoir contre Mohamed Charfi , président de l'ANIE, lui reprochant sa décision de limiter les acteurs habilités à animer la campagne électorale.