Les forces du Pacte pour l’Alternativedémocratique réunies au siège de l’UCP de Zoubida Assoul, estiment que le référendum prévu le 01novembre prochain «n’est pas une solution durable» et dit ne pass’associer à ce qu’il qualifie de «forfaiture».
«Le PAD considère que la démarcheréférendaire du 01 Novembre 2020 ne peut en aucun cas constituer une solutiondurable à la gravissime crise politique que vit le pays. Il refuse de s'inscriredans la double forfaiture d’un référendum sur une constitution imposée, àfortiori le jour anniversaire du glorieux premier Novembre», lit-on dans uncommuniqué rendu public aujourd’hui dimanche.
.Pour les partis de l’alternativedémocratique, cette échéance est une «brutale confiscation de lasouveraineté́́ du peuple qui reste déterminé à obtenir le départ du systèmepar un processus constituant souverain à travers une transition démocratiques indépendante».
Le communiqué du PAD souligne que «l’octroid’une constitution de laboratoire est une fuite en avant qui signe encore unefois une volonté de détourner et confisquer, par la force et la fraude, ledroit fondamental du peuple algérien à décider librement de son avenir».
Pis encore, les partenaires de cetteinitiative, qualifient le choix de la date de la célébration du déclenchementde la Révolution, «d’une autre usurpation irresponsable d’une datehistorique chère qui constitue le patrimoine mémoriel et patriotique de tout lepeuple».
Tout en décidant de tourner le dos auréférendum, le PAD annonce sa volonté d’organiser des rencontres publiquesautour de la problématique des «libertés fondamentales - politiques ousyndicales- comme enjeux majeur de la démocratie et la citoyenneté́ et commeinstruments indispensables à la concrétisation des objectifs démocratiques proclamespar la révolution populaires».
Cascade de scandales
Pour cause, ce conglomérat de partis,constate la «persistance des arrestations et de lourdes condamnationsd’activistes, de journalistes criminalisent la pensée politique et l'acte depresse et vise à l’étouffement de toute voix discordante sont les meilleurespreuves du désarroi du pouvoir et de son incapacité́ à convaincre les citoyens».
Parallèlement, ces partis soulignent «lacascade continue des scandales de corruption touchant la haute hiérarchiemilitaire (il faut relever l’élément majeur de l’actualité́ par sa gravité)dont certains sont en fuite à l’étranger, montre bien à quel point le systèmequi gangrène l’Etat, menace sa pérennité́́ et la sécurité́ nationale».
Les partenaires du PAD relèvent que faceà ces «évolutions préoccupantes, le pouvoir marqué à l’encre indélébilepar son Illégitimité́́, s’emmure dans l’autoritarisme. Il s’obstine à niertoutes les exigences populaires exprimées par la révolution démocratiques defévrier 2019».
Dans le même ordre d’idées, le PADestime que la «remise à flots d’une clientèle politique est avérée tout ens'attaquant au multipartisme et à l'opposition».
Or, lit-on, les «priorités sontailleurs loin des soucis et soubresauts tragi-comiques des alternances claniques».
Les forces de l’alternativedémocratique, appellent enfin le pouvoir «respecter la volonté́ populaire expriméedepuis bientôt deux ans pour la construction d’un Etat civil, démocratiques etsocial souverain dans lequel règnent la primauté́ du droit et le respect des libertéscitoyennes et des droits de la personne humaine».