Mohamed Charfi , qui donnait mercredi le top départ de la campagne électoral Alger, en vue du référendum constitutionnel du 1er novembre prochain, a estimé que "le président Tebboune est le seul président élu par le peuple", confirmant ainsi en creux ce que tout le monde sait , à savoir que tous ces prédécesseurs depuis Ben Bella jusqu'à Bouteflika, étaient préemptés par les fameux "Décideurs"
Défendant la révision de la constitution, le président de l'ANIE considère qu'il s'agit d'une "nécessité absolue pour bâtir une Algérie du changement , de plus cette révision est une revendication populaire", dit-il, ajoutant que le rôle de l'état se "limitera à un appui logistique de l'opération."
Mohamed Charfi ne voit pas d'inconvénients que "des anciennes figures" veuillent s'impliquer dans la campagne de sensibilisation, "si elles sont convaincues de la nécessité du changement politique et non par opportunisme politique" .
A contrario, cette campagne électorale pourrait constituer une fenêtre d'opportunité pour la société civile pour apporter un nouveau souffle, un renouvellement , une fraîcheur à la classe politique estime encore le président de l'ANIE qui met néanmoins en garde contre les risques "d'intrusion de l'argent" , alors que , rappelle t-il, un des objectifs du président Tebboune "est la moralisation de la vie politique et le combat contre l'argent sale".