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Réélu avec 76,7% des voix : Vladimir Poutine, le nouveau Tsar russe

19-03-2018 12:04  N. S

Sans surprise, Vladimir Poutine a remporté unevictoire d'une ampleur sans précédent avec 76,7% des voix selon des résultatsquasi définitifs publiés lundi qui le confortent en pleine crise avec les Occidentaux,à cause de l’affaire de l’espion empoisonné.

Aux commandes du pays depuis 1999 en tant que président ouPremier ministre, M. Poutine va  doncrester  au Kremlin pour un quatrièmemandat -- son dernier selon la Constitution -- courant jusqu'en 2024, année oùil fêtera ses 72 ans.

 Interrogé dimanche soir sur l'éventualité d'une candidatureaprès 2024, M. Poutine a répondu: "Vous devez plaisanter. Qu'est-ce jedois faire? Rester ici jusqu'à mes 100 ans? Non".

Avec plus de 56 millions de voix, il est arrivé très loin devantses adversaires avec une participation supérieure à la présidentielle de 2012

Un plébiscite conteste par l’opposition et des ONG qui ontfait état   de milliers d'irrégularités, notamment  « bourrages d'urnes et électeurs emmenéspar autocars entiers sous pression de leurs employeurs »

 Avec cette réélection aux allures de plébiscite, Vladimir  Poutine s'impose plus que jamais comme l'hommefort d'un pays qu'il a su  replacer  au premier rang sur la scène internationale auprix d'un bras de fer  sans précédentavec les Occidentaux depuis la Guerre froide.

Alimentée par le conflit syrien, la crise ukrainienne oules accusations d'ingérence russe dans l'élection de Donald Trump, laconfrontation Est-Ouest s'est encore accentuée depuis que Londres accuse Moscoud'avoir empoisonné un ex-espion russe au Royaume-Uni.

 Quasiment muetjusque-là sur l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille, le présidentrusse a assuré, dans sa première conférence de presse après l'élection,qu'accuser la Russie était "du grand n'importe quoi".

Il a ajouté que Moscou était "prêt à coopérer"avec Londres à l'enquête mais les échanges entre les deux pays continuent deressembler à un dialogue de sourd. Le chef de la diplomatie britannique BorisJohnson a jugé lundi de "plus en plus absurdes" les démentis de laRussie sur son implication et l'UE a réaffirmé son soutien à Londres.

"Nous devons remercier la Grande-Bretagne car encoreune fois, ils n'ont pas saisi la mentalité russe. Encore une fois, on nous amis la pression pile au moment où nous devions nous mobiliser", a ironiséAndreï Kondrachov, porte-parole du QG de campagne de M. Poutine cité par lequotidien Kommersant. Le Kremlin a relativisé, son porte-parole Dmitri Peskovjugeant "la société soudée par en raison de quelconque attaque mais autourdes projets de développement du pays".

La Russie deVladimir Poutine "va rester un partenaire difficile", a toutefoisestimé lundi le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas."Mais on a aussi besoin de la Russie pour trouver des solutions aux grandsproblèmes internationaux", a-t-il poursuivi. En revanche, Vladimir Poutinea été rapidement félicité par le président chinois Xi Jinping, rapidement suivides chefs d'Etat vénézuelien Nicolas Maduro puis iranien Hassan Rohani, qui aévoqué une "victoire décisive"(Avec AFP) 



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