L' Associationalgérienne de Protection et Orientation du Consommateur et son environnement(APOCE) est vent debout face à la réduction de la nomenclature des médicamentsremboursables et la révision de leurs tarifs de référence, prônée par leministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.
Dans uncommuniqué rendu public, lundi, elle a soutenu qu’une telle mesure constituaitune «atteinte au principe de protections sociale», s’indignant de la promulgationde deux arrêtés du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale,fixant la nomenclature des médicaments remboursables par la sécurité sociale etles tarifs de référence des médicaments.
Sonprésident Mustapha Zebdi, ne décolère pas, expliquant que la décision prise parles caisses de sécurité sociale «est une atteinte grave au principe de protectionsociale, qui nuit au pouvoir d'achat et à la santé morale et physique duconsommateur algérien», relève-t-il, ainsi.
L’APOCE n’apas manqué de mettre en avant «la situation désastreuse des patients en termesde remboursement de leurs médicaments et consultations médicales qui ne reflètentpas les tarifs "réels" pratiqués», assène-telle dans soncommuniqué.
L’organisationestime que la protection sociale englobe des mécanismes et des actions basés sur les principesde solidarité et d'entraide qui garantissent aux individus la protectioncontre les risques sociaux, essentiellement les maladies, le chômage et lesrisques induits par le travail, la pauvreté et la prise en charge des retraitéset des personnes aux besoins spécifiques.
De ce fait,elle fait remarquer que «L'incapacité des organismes de la sécurité socialeà réaliser un équilibre dans les dépenses et revenus, ne peut être réglée par l'affaiblissementdu pouvoir d'achat du citoyen et de ses droits consacrés par la Constitution etles chartes internationales. Il doit être le dernier moyen auquel l'Etatrecourt par obligation et provisoirement, en attendant de trouver d'autressolutions stratégiques», a-t-elle conclu.