La planète-football retient son souffle en perspective du troisième clasico de la saisonentre les deux grands rivaux de l’Espagne footballistique.
C’est pource mercredi, à 21heures au temple de Santiago Bernabeu, pour le compte du matchretour des demi- finale de la ‘’Copa del Rey’’.
Petit rappel :en Liga, à l’aller, les Blaugrana, sans Messi, atomisent les Merengue (5-1). Latête de Lopetegui tombe, imparablement. En dépit d’un semblant de redressement dela Maison Blanche, Solari se retrouve, à présent à 9 points d’écart deValverde, notamment après la baffe claquante donnée par Gerone dans l’antre del’ogre madrilène même (1-2)
Mi- février,le Real amorce son deuxième clasico avec l’aller des demies au Camp Nou. Légermieux. Benzema trouve la faille et les Culés égalisent difficilement (1-1).
Ballotage favorablepour la troisième empoignade de ce soir ? Rien n’est moins sûr au vu de l’enjeude cette partie et… celle qui lui suivra directement, samedi, en manche retourdu championnat. Et il serait bien naïf de croire que l’une pourrait aller sansl’autre au niveau du mental de deux groupes aux fortunes bien différentes.
Côté Barça,tout semble baigner avec le retour en grâce de deux hommes qui pourraient fairetrès mal, Lionel Messi et surtout Ousmane Dembélé, retrouvant la plénitude deses moyens. Seul ombre au tableau des Culés, un Luis Suarez, hors champs cesderniers temps et un Coutinho qui continue à faire réellement ‘’flop’’ !
Au sein dela Maison Blanche, Florentino Perez voit son vestiaire imploser. Lemécontentement se généralise.
D’Isco qui ne joue plus à Marcelo détrôné, auxsautes d’humeur et d’attitude de Gareth Bale, et monté carrément au maquis lorsdu dernier match face à Levante, jusqu’à la moue ostensiblement désapprobatricedu pourtant légendairement zen de Tony Kroos à son changement, lors du mêmematch, tout indique que le Real, psychiquement, va mal.
Petite déprimepassagère ou grosse dépression ? Vu sous cet angle, l’empoignade d’aujourd’huiétablira, indéniablement, une partie du diagnostic qui sera complété par ledeuxième rendez-vous de samedi.
Sur leterrain, RMA va encore s’appuyer sur la réussite avérée d’un Benzema quiretrouve toute son efficacité et, plus encore, sur la vivacité d’un Vinicius quiconstitue réellement le grand danger des ‘’ Los blancos’’.
Valverdearrivera-t-il à endiguer la dangerosité des deux fers de lance madrilènes ?A l’aller, s’il avait échoué à museler Benz, et pour cause, il avait, enrevanche, ‘’lâché’’ un magistral Semedo qui étouffa la pépite brésilienne.
Ceci pourdire, d’une certaine façon, que tout pronostic s’avère hasardeux entre uneformation catalane toujours aussi joueuse et un onze madrilène, imprévisibledans ses pires moments.
Il y a deuxsemaines, en huitième de finale- aller de la Champions’ League à Amsterdam, l’Ajaxavait bouffé son adversaire, début février, grâce à une domination absolue, maisle Real s’imposa au finish (2-1).
A méditer,pour le Barça ! Surtout si Solari réussit à faire consacrer une alliance sacrée, aussi conjonturelle soit-elle!