La soirée dominicale espagnole sera marquée par la tenue, cesoir à 21h 00 au stade Bernabeu, par le Clasico, qui fait traditionnellementretenir le souffle de la planète- football.
Cette fois, il intervient sous de moins meilleurs auspices, alorsqu’à l’aller (0-0) déjà, il fut plus terne que flamboyant.
Les deux équipes et quoiqu’ occupant les deux premièresplaces de Liga, restent, d’évidence, loin de leurs standards.
Pour le Barça, leader avec deux points d’avance, la saison estcarrément hideuse, avec une sortie prématurée en coupe du Roi et une inefficiencecriarde pour peu que son astre argentin, Lionel Messi, soit hors coup. Dembélé etSuarez, out pour longtemps et Griezmann ne justifiant toujours pas sur le terrainson transfert faramineux pour cause d’une inadaptation qui s’éternise, la Pulgadonne par moments l’impression d’être usé jusqu’au trognon avec cette détresse,en prime, de la solitude d’un coureur de fond.
Admis et entendu : Messi et le Barça et les Culés vont espérerencore une fois que l’extra- terrestre conquiert à nouveau le Bernabeau, ou queGriezmann, Ansu Fati ou le néo catalan, Braithwaite éclatent, d’un seul coup. Illeur restera toujours la hantise d’une défense plus poreuse qu’hermétique.
Son hôte du jour n’en mène pas large, non plus. Sorti de la Copad’el rey également, RMA, s’est brusquement enfoncée dans une crise de résultats,aggravée par l’indisponibilité, pour blessure de son maitre à jouer Eden Hazard.Un match nul au Santiago Bernabeu Face à Vigo, une cuisante défaite face à Levanteen Liga et une déroute en LDC, dans son propre jardin face à Manchester City, etvoilà que les Merengues se tirent une balle dans le pied à la veille du clasico.
Si, pour le Barça, encore, une défaite se traduirait par laconcession de la première place et un petit point de retard, ce qui n’auraitpas un grand impact sur son cheminement vers le sacre, en revanche pour le Real,ce serait pas moins de 05 points d’écart, en cas de défaite, qui serontdifficiles à combler.
Faux pas interdit pour Zidane qui s’est assigné pourobjectif premier la reconquête de la Liga et fin de l’état de grâce ? Lessocios auraient du mal à gober une deuxième saison sabatique et le franco-algérien aurait vraiment du mal à tenir son rang.
En tout état de cause, force est d’admettre que le Clasico d’aujourd’hui,ne vaudra que par le capital- points que lorgne les deux monstres du footballnational. Ou alors par un coup d’éclat retentissant que personne n’imagine pourl’heure.