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Rapport d'Amnesty sur les droits de l'Homme en Algérie : la présidente du CNDH dénonce

06-03-2018 17:26  Kaci Haider

Le dernier rapport d’Amnesty International sur lesdroits de l’Homme en Algérie, continue de provoquer des réactions outrées de lapart des autorités algériennes. Et après le ministère des Affaires étrangères, par lavoix de son porte –parole, c’est autour de la présidente du Conseil nationaldes droits de  l'Homme (CNDH), Fafa BenZerrouki de faire entendre sa voix en affirmant que ce rapport s'était basé,dans le volet réservé à l'Algérie, sur "des déclarationsfallacieuses", dénuées de tout fondement.

 S'exprimant en marge d'une journée d'étude sur"la consolidation de l'Etat de droit en Algérie: Evolutionscette ONG à venir en Algérie pour "s'enquérir devisu dela situation au lieu de s'appuyer sur des donnéesrecueillies à distance".

 "J'invite cette ONG à venir en Algérie pours'enquérir de près de la situation", a indiqué Mme. Benzerrouki,soulignant que le CNDH est prêt à accompagner les représentants d'Amnestyinternational, partant du principe, a-t-elle dit, que "l'Algérie n'a rienà cacher".  Mme Ben Zerrouki avait déjà affirmé lors de l'audienceaccordée récemment à la représentante d'Amnesty International en Algérie que leCNDH "ne  tolère aucundépassement".

S'agissant de la situation des réfugiés en Algérie évoquée dans le rapport, la même responsable a rappelé la position constante de l'Algérie concernant les questions humanitaires, assurant que le pays "ne ménage aucun effort pour préserver la dignité des réfugiés", une chose qui n'est pas nouvelle, d'autant que l'Algérie, a-t-elle dit, a adopté un an après son indépendance, la déclaration universelle des droits de l'Homme qui compte trente articles axées sur les principes de préservation des individus et la non-discrimination. 

Pour ce qui est de la situation actuelle, les autorités algériennes poursuivent en collaboration avec le Croissant rouge algérien (CRA) leur efforts pour la concrétisation de cette démarche, a ajouté la présidente du CNDH, citant, à ce propos, les différentes mesures prises dans ce sens, à l'image du droit de tout réfugié, dont l'épouse est enceinte, de rester sur le territoire national jusqu'à ce qu'elle accouche, la préservation de la famille, outre les services sanitaires offerts aux réfugiés. "Les réfugiés de la région du Sahel représentent 37% des patients ayant bénéficié de soins au niveau des établissements hospitaliers de la wilaya de Tamanrasset", a-t-elle souligné. 



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