Quatre jeunes citoyens qui avaient participé, ce dimanche passé, 17 novembre, à une manifestation anti-Benflis, lors du meeting que ce dernier a organisé à la Maison de la culture de Tlemcen, dans le cadre de l’actuelle campagne présidentielle, viennent d’être condamnés à une peine de 18 mois de prison ferme.
Ils faisait partie d’un groupe de 18 personnes qui avaient été interpellées par les services de sécurité pour le motif «d’incitation à attroupement» et «empêchement d'autrui du droit au vote» puis avaient été présentées, en comparution immédiate, devant le tribunal de la ville.
Les 14 autres prévenus ont écopé, eux, d’une condamnation de 2 mois avec sursis.
Après ce verdict sévère, le collectif des avocats de la défense a aussitôt interjeté appel. Certes, la main de la justice a été lourde. Mais si on se reste aussi bien sur le plan de la loi qu’au niveau des principes démocratiques, ces citoyens qui ont voulu perturber une réunion avec le candidat Benflis n’étaient-ils pas dans leur tort ?