Djamel Ould Abbès a présidésamedi une cérémonie d’hommage à la Femme algérienne, à l’Ecole supérieure detourisme de Zéralda.

Une occasion de faire observer unminute de silence à la mémoire de la Moudjahida Djouher Akour, décédée, jeudi àl’âge de 79 ans, avant de rappeler quelques dates phares de son parcours, notammentson adhésion au FLN à 16 ans, son entrée à l’ALN à 18 ans et son arrestation, puis sa torture dans les prisons coloniales. 

"Les Moudjahidates sont des références,des repères et des symboles pour les nouvelles générations », dit Ould Abbèsqui rappelle tout l’intérêt du FLN pour le devoir de mémoire et la lutte contrel’amnésie.

Le patron du FLN a mis en exergueégalement la contribution du président Bouteflika dans la promotion politiquede la femme Algérienne, chiffres à l’appui.

« En 1997, le nombre defemmes députées était de 15, en 2007, il était de 31, en 2008, le président avaitintroduit un amendement de la constitution qui porte à 30% la représentativité fémininedans les institutions et en 2012, le nombre de femmes députées est passé à 155 ».

Ce niveau de représentativitéféminine dans les institutions (APN, corps diplomatique, gouvernement,Administration) « fait de l’Algérie un cas unique au monde arabe, faitvaloir le patron du FLN, qui insiste pour dire que "le président Bouteflika est au courant de tout".