Le Premier ministre , Abdelaziz Djerad se trouve en cemoment même au siège de l’APN pour écouter les chefs des groupes parlementaires au sujet du projet de révision dela constitution présenté et défendu mardi devantles membre de la Commission des Affairejuridiques et administratives.
Ce sont donc les chefs des groupes parlementaires uniquement,qui auront eu la latitude de donner leur point de vue au nom de leurformations politiques respectives et nonla totalité des députés qui se trouventdu coup court-circuités du débat en plénière,lequel n’aura tout simplement pas lieu.
En effet, les députés qui seront réunis en séance plénièredemain jeudi, auront juste à voter leprojet, juste après la lecture du rapport de la Commission des affaires juridiques, laquelle également n’a pas le droit de toucher une virgule du texte élaboré par le comité dirigé par le PrLaraba.
En optant pour une telle démarche, c'est-à-dire un minidébat avec les chefs des groupes parlementaires, au lieu d’un débat enplénière, le président Tebboune tout enrestant légaliste, en faisant emprunter la voieparlementaire au texte, élimine les députés trop encombrés par le scandale de la corruption,surtout après les révélations de Baha Ediine Tliba sur l’achat des voix, lors deslégislatives de mai 2017, des achats qu'il avait estimé à 7 milliards par personne.