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Produits pyrotechniques : les chiffres en baisse, selon la Douane (Vidéo)

30-11-2017 12:15  Nourredine B

Ingrédientsincontournables, incrustés de longue date dans les mœurs sociétales pour touteespèce de célébrations, les produits pyrotechniques ont fini par constituer unfilon juteux pour la contrebande.

Dans les tempsles plus reculés, ils étaient à l’état rudimentaire et à caractéristiques inoffensives,destinés spécialement à la nuit du Mawlid.

Le phénomènea fini par happer le moindre événement festif, à l’occasion des fêtes de mariages,de réussite aux examens ou encore durant des rencontres de football.  

Evoluant àleur tour, ils constituent des engins explosifs dédiés aux grosses émotions,avec des accidents notables comme dégâts collatéraux.

Devenu unvéritable commerce lucratif, le marché, des plus informels, des produitspyrotechniques, a, de ce fait et de tout temps, soulevé des questionnementsquant à la permissivité, inexpliquée, des autorités sur leur commercialisation,alors qu’une loi de la République est en vigueur depuis 1963, portant unestricte interdiction de leur introduction, vente et  usage.

Mais c’étaitsans compter sur l’appât du gain facile et illicite dont se drape, en général,la contrebande en Algérie.

Toutefois, lesprémices d’une maitrise de ce phénomène commercial, commence à poindre.

De passage,sur les ondes de la radio nationale, jeudi, le sous-directeur de la luttecontre la contrebande au sein Douanes nationales, Mohand Arezki Haned, enapporte quelques éclairages, chiffres à l’appui.

L’Invité dela Chaine 3, et tout en estimant que ce segment de la contrebande ne pouvaitêtre jugulé que par des efforts constants de lutte contre le phénomène et un travailde sensibilisation adéquat, décline une courbe descendante des saisies opéréesau cours des dernières années, fera-t-il observer.

Etayant sespropos, il rappelle que «100 millions de pétards, fusées et autresfumigènes, ont été saisis par les douanes, en 2015, et plus de 75 millionsd’autres, en 2016, donnant lieu à des enquêtes et à des interpellations»,avant de souligner que ce chiffre est passé à 250.000 unités en 2017.

Sur un planplus global, Haned pointe «des crimes commis à l’encontre de l’économienationale, à l’exemple des exportations illicites de capitaux, dessurfacturations des marchandises importées, ou bien du trafic de carburants etde denrées alimentaires aux frontières», mettant en exergue l’enregistrement,chaque année, par les douanes d’importantes infractions, «dont un grandnombre», assure-t-il, «arrive à être déjoué».




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