La hausse des prix desproduis agricoles sur le marché de détail est imputable tout simplement à lalogique de l’offre et de la demande, a expliqué dimanche Abdelazizz Ait Abderrahmane,dirécteur général de la régulation des activités commerciales, invité par laradio chaîne 3
S’agissantsingulièrement de la tomate, dont le prix a connu une subite flambée, leresponsable du ministère du Commerce a développé l’argument selon lequel ilfaut impérativement des unités de transformation des productions excédentaires detomate, afin d’éviter une forte chute de leur prix sur les marchés de groset du coup motiver l’agriculteur à produire de nouveau.
Ausujet de la dérégulation du marché, le même responsable se range toujours derrièrela loi de l’offre et de la demande, rappelant l’exemple du mois du Ramadhan oùles prix étaient restés raisonnables grâce à une forte production qui a permisselon lui de faire face à une demandemassive.
Maisadmet néanmoins Ait Abderrahmane, lorsqu’il y a surproduction, il faudraitpouvoir disposer de mécanismes pour la « récupérer », afin de lacanaliser vers des unités de production, vers les chambres froides « ouvers l’exportation », ce qui permettra, dit--il, de faire face « àune éventuelle montrée des prix ».
Celaétant, l’invité de la radio reconnait aussi la part des circuits dedistribution dans cette dérégulation cyclique et profite pour annoncer desinitiatives de son ministère et celui de l’Intérieur avec l’ouverture denouveaux espaces de vente.